Elle se ressemble pas. Mais je me dis que ce doit être sa mère, ou sa tante.

Une minute ! Qu'est-ce que je fous? Je m'en tape de qui ça peut être.

J'attrape l'un de ses sacs. Je l'examine. C'est pas de la contrefaçon. Je le vois au premier coup d'oeil. Ça vaut des milliers de dollars un sac dans ce genre !

Je l'ouvre et j'y découvre des liasses de billets de cent dollars. Je reste sur le cul. Elle m'avait pas menti. Rapidement, je me pose la question de savoir : Qui a t-elle braqué pour avoir cette argent.? Et tous ces sacs de luxe?

J'y comprend rien.

J'ai un mal de crâne terrible. J'ai besoin de prendre une douche et de me coucher. Je réglerai cette affaire plus tard... Le sommeil me donnera les idées claires.


J'ai trouvé son putain de gel douche au moneï. Encore une fois elle l'avait posé à coté du mien. C'est quoi ce putain de bordel?

La prochaine étape c'est quoi? Elle me prépare à manger?

Tout en ébouriffant mes cheveux avec la serviette j'avance vers le frigo, avec l'intention de me désaltérer.

J'ouvre la porte en tirant avec ma main droite.

Des tuperwares ?! C'est une blague?!

Mais depuis combien de temps est-elle chez moi? J'attrape une bouteille d'eau avant de claquer la porte avec fureur.

Moi même, je n'ai jamais cuisiné dans mon propre appart, pour qui elle se prend « Trois lettres »?

Je décide de réellement passer à autre chose. Il est pratiquement cinq heure du matin. J'ai besoin de me reposer. Je jette un oeil vers Lino il est allongé sur son matelas, dans le salon.

Il a la tête posé entre ses pattes avant. Il a le regard triste ce fragile.

— Elle t'a ensorcelé ou quoi?

Mon chien ferme les yeux, en m'ignorant. Je prend ça comme une marque de désintérêt. Et ça me fait chier ! Lino n'a qu'une raison de vivre : moi.
Je comprend pas ce qui lui prend de me délaisser comme ça.

— Espèce de fragile ! Pesté-je en me dirigeant vers ma chambre.

La pièce est plongée dans une obscurité. J'adore ça. Je pourrais vivre dans le noir. Ça me dérangerai pas. Au contraire.

Voir la gueule des vivants, ça me fout en rogne. J'ai hâte qu'on crève tous. Et que cette foutu planète arrête de tourner.

On mérite pas de vivre. L'homme n'est qu'un petit con ingrat, moi le premier.

Je m'allonge au dessus de mes draps. Ils sont encore froissés par la squatteuse. Y'a encore son odeur. Son visage apeuré me revient à l'esprit.

Mia Sanchez.

Son nom va pas avec sa petite gueule.

Je finis par fermer les yeux. Son visage en tête, son odeur entêtante...




Il est onze du matin, quand Lino vient me réveiller en humidifiant mon visage de sa bave. J'ai horreur quand il fait ça.

One to oneWhere stories live. Discover now