Chapitre 25

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Je me regardais une dernière fois dans le miroir de la chambre et lissait du revers de la main la veste que j'avais mise. C'était sans doute l'une des tenus les plus décente que je ne porterai jamais, jupe crayon noire, chemisier noir, escarpin noir : j'avais l'impression de me rendre à des funérailles. En soit, d'ici quelques heures quelqu'un mourrait et à vrai dire la tenue était plutôt approprié pour la circonstance. Je pris mon sac à main poser sur le lit et en vérifia le contenu : il y a avait la fausse carte de presse que j'avais fabriqué, quelques documents et le plus important ce qui nous permettrait de tuer ce très cher Mr.Burns. J'avais passé des heures à me demander comment faire pour intégrer les données de la puce et j'avais finalement opter pour le plus simple et discret appareil : un téléphone portable. En touchant une touche après une série de codes que j'avais préenregistré le coeur artificielle cessera progressivement de battre pour s'éteindre quelques secondes plus tard.

Le secrétaire d'Etat était attendu pour une conférence de presse au sein de la Maison Blanche, c'était le moment parfait avec toute la foule qu'il y avait autour. Après avoir mis en place le plan, As m'avait confié que je ne pourrai être que la seule à pouvoir mettre les pieds sur les lieux. D'un coté il ne tromperait personne en se passant pour un journaliste vu son allure, de l'autre cote il m'avait dit être certain d'être ficher en tant qu'assassin professionnel de ce fait la sécurité devait à coup sur avoir connaissance de qui il était, se trouver en plein Washington était déjà un exploit pour lui mais aller dans un endroit aussi officielle c'était beaucoup. Il fallait donc que je le fasse, il avait inspiré profondément et m'avait demandé si je pourrai le faire avec un regard grave. On avait pas reparlé de ce qui s'était passé à Paris ce dont je lui étais intérieurement très reconnaissante , cependant je lisais aussi de l'inquiétude dans son regard ce qui me troubla. Je lui avais dit que je pourrai le faire et je le pourrai me persuadais-je en sortant de la chambre.

J'avais l'impression que mon sac pesait une tonne, As m'attendais devant l'ascenseur, on se salua rapidement et nous installions dans la cabine. J'avais le regard fixé au sol, j'écoutais d'une oreille distraite la musique qui jouait pendant qu'on descendait les étages. J'avais une boule au ventre, je pris une grande inspiration et relevais la tête pour me donner de la contenance mais à cet instant je croisais le regard d'As dans le miroir en face, il était calé au fond de la cabine. Il me regarda mais je ne savais pas comment interpréter cette fois, juste qu'il n'avait pas cet air neutre de tous les jours. Je n'eu pas le temps de me questionner plus, les portes s'ouvrirent et il sortit avant moi pour se diriger vers la voiture. Il était 6h, le parking était vide et silencieux le seul son qui cassait tout ça c'était le bruit de mes talons qui résonnait sur le bitume. On arriva à la voiture, je voulais m'asseoir coté passager mais As m'ouvrit d'office la portière arrière, mon regard était confus cependant ma langue était trop lourde pour poser quelques questions.

Je m'installais confortablement, le trajet se fit en silence et beaucoup trop rapide à mon gout, il se gara non loin du grand portail en fer forgé, le reste du trajet devrait se faire à pied. Je mis la carte de presse autour de mon coup et et pris mon sac, j'avais les mains qui tremblaient

-ça va aller ? me demanda As

- Oui...enfin je pense

- On peut toujours faire demi-tour, on trouvera un autre moyen me suggéra-t-il

-Non c'est bon...et ce contrat a déjà mis assez de temps comme ça

-D'accord...je t'attendrai ici princesse, me dit-il d'un ton apaisant avant que je ne descende de la voiture.

Je m'avançais, devait passer la sécurité et montrer ma carte, le gardien vérifiait que tout était en ordre, me demanda de faire passer mon sac à main ainsi que mon téléphone sous les rayons X avant de passer sous le détecteur de métaux. Pour mon sac et le téléphone tout se passa bien mais le détecteur lui résonna d'un bruit assourdissant, il fit passer son appareil le long de mon corps et celui-ci résonna au niveau de mon nombril : mince j'avais oublier de retirer mon piercing. Il demanda à sa collègue, une femme forte noire à l'air très sévère de vérifier que tout était normal dans une pièce à coté non sans me renvoyer un regard suspicieux, je la suivie en m'en voulant d'avoir commis cette erreur. Une fois dans la salle, elle me demanda de remonter mon chemisier ce que je fis sans broncher, elle vit le piercing, prit ma carte de presse et tapa les informations sur un ordinateur en me posant quelques questions. J'avais préparer mon discours ainsi que la page qui donna accès à mon CV intimant que je travaillais pour un magazine politique international. le temps de vérification me paru prendre des heures. Elle releva la tête et à mon étonnement me sourit en me disant que c'était bon, elle m'indiqua la pièce ou aurait lieu la conférence et me dit également à quel point elle aussi était fan de piercing mais devait tous les retirer avant de se rendre au travail, il lui arrivait aussi d'en oublier quelques uns ria-t-elle ce qui me soulagea.

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⏰ Last updated: Oct 12, 2023 ⏰

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