Chapitre 24

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Ennuyeux, c'était l'adjectif qui décrivait très bien le personnage que j'avais en face de moi. Le Dr. Dufrenier sous ses airs de quinquagénaire qui avait plutôt bien réussit sa vie s'avérait être un véritable pervers, j'en avais presque la nausée. Il m'avait donné rendez-vous au Baby Doll un bar chic aux ambiances des années 70, le lieu aurait été parfait pour un vrai rendez-vous mais mon interlocuteur avait d'emblée montrer pourquoi nous étions là et quelle serait l'issu de la soirée. Il n'arrêtait pas de regarder mon décolleté et de se lécher les lèvres : dégoutant. Et dire que j'avais fait du shopping pour ça, une très jolie robe en satin couleur champagne avec un jolie laçage dans le dos. La vendeuse m'avait dit qu'on avait l'impression qu'elle avait été faite que pour moi, c'était gentil de sa part mais ses dires m'avaient stressée un peu. Je me demandais bien en me regardant dans la glace en cet instant ce qu'As penserait en la voyant

Il n'avait peut-être pas tout à fait tord quand il avait parler de cette envie de séduire, je ne m'étais jamais posé la question. Seulement, une chose était sur le concernant je ne savais pas quoi penser. Il n'avait pas broncher ni sourciller lorsqu'il m'a vu descendre. Il m'avait juste expliquer comment est-ce que je devais utiliser le tranquillisant pour droguer le scientifique afin de pouvoir chercher la clé usb avant de me déposer devant le bar. La seule fois ou il m'avait véritablement regarder c'était pour me glisser une petite arme à feu dans les mains : petite précaution avait-il dit. Il fallait que je reste professionnelle comme lui me dis-je en me recadrant sur ce pour quoi j'étais là mais c'était peine perdue. Il blablatait sur je ne sais quoi, un homme riche dans toute son arrogance. Heureusement ou malheureusement pour moi, le serveur vint nous informer qu'ils allaient bientôt fermer, il faut dire qu'il était déjà deux heures du matin.

Je m'installais dans la Tesla blanche coté passager et à peine assis, ce dernier posa directement sa main velue sur ma cuisse et cela tout le trajet en jouant avec le tissu et la remontant de temps à autre. La route me paru interminable mais nous arrivions au bas de son immeuble ou nous garions dans la rue, je descendu un peu trop précipitamment à mon gout mais fut quelque peu rassurer en voyant la voiture que nous avions louée garée pas très loin. Le Dr. Dufrenier avec toute la soi disante galanterie qu'il avait me tenue la porte et me laissait même entrer en premier dans l'ascenseur. C'était mal connaitre ce personnage, à peine les portes métalliques refermées qu'il me plaqua littéralement au mur opposé avant de poser ses lèvres avec violences sur les miennes. Son haleine était chaude et désagréable, néanmoins le plus gênant dans cette situation était ses mains qui se promenaient de manières rudes sur mes bras nus. Je me laissais faire malgré moi, il fallait bien qu'on atteigne son appartement avant de tenter quelque chose. Le ding de l'ascenseur arrêta mon calvaire du moins pour l'instant. Il affichait un sourire salasse sur le visage et m'emboita le pas pour entrer chez lui. Il avait un grand appartement décoré à la française avec d'illustres portraits accrochés au mur, très charmant je devais l'admettre. Je m'avançais aussi lentement qu'un prisonnier à qui on devait passer la corde au cou. Je le suivais dans son salon ou je le vis remplir deux verres de whisky, à peine avait-il posé les verres sur la table qu'il recommençait cette sale besogne en passant sa main sur ma cuisse pour faire remonter ma robe mais beaucoup beaucoup plus haut que tout à l'heure

-Tu es une sacré bandante toi, je pourrais te baiser toute la nuit j'en suis sur sortit-il le plus naturellement possible en me prenant la main pour la poser sur son membre en érection

Ma main se bloqua net avant de lui dire que j'avais besoin de me rafraichir mais il ne m'écoutait pas et m'embrassa de nouveau, j'essayais de le repousser de mes deux mains qu'il saisit fermement. Je tentais de me débattre seulement à ce moment une claque puissante s'abattit sur ma joue. La gifle était tellement poignante qu'elle me fit tomber à terre et me fit lâcher mon sac à main qui se retrouva à bonne distance de moi. Mon oreille bourdonnait de douleur, je n'avais pas le temps de me remettre de ce arrivait que l'homme me bloqua au sol de tout son long m'écrasant de tout son poids et m'obligeant à écarter les jambes. J'entendis un premier craquement, il venait de déchirer ma robe improvisant une fente assez longue. Un deuxième craquement et c'était une des bretelles qui céda m'étant ainsi mon sein à nu, horrifiée je voulu crier mais il me prit de court et rabattit sa paume sur ma bouche et mon nez

PoisonWhere stories live. Discover now