Chapitre 4

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Walter Green : fondateur et directeur général de la PGISER une des plus grandes entreprises de pharmaceutiques au monde sinon la plus grande. Vaccins, placebos, antibiotiques, Viagra : ils faisaient absolument tout, tous sur cette planète avaient un jour pris un de leurs produits ils étaient implantés partout, vous parlez de position dominante. Et M. Green était à la tête de ce géant depuis bientôt une trentaine d'années faisant de lui l'un des hommes les plus riches de ce pays, il était actionnaire majoritaire dans plusieurs grandes marques et sa fortune était estimez à quelques milliard de dollars rien que ça.

Outre cet aspect, il semblait être l'archétype du père de famille de la classe supérieure, mariée à Karen Green, blonde, fine toujours tirée à quatre épingles. Il avaient trois enfants : deux fils et une fille, tous ayant étudiés à Harvard en pharmacie sauf le cadet qui lui était en médecine.

Il serait à New York pour assister et co-dirigé l'INTERPHEX, le salon international et congrès sur les industries pharmaceutiques et cosmétiques qui avait lie une fois par an au Jacob K. Javits Convention Center pendant trois jours. Hypocondriaque sur les bords, il se baladait toujours avec son médecin personnel et faisait régulièrement des bilans médicaux par mois et depuis quelques temps déjà avait demandé les services d'un garde du corps, on dirait que monsieur était légèrement parano....il faisait bien me dis-je en survolant les écrans qui étaient devant moi.

Je regardais ma montre pour la énième fois, cela faisait plus de deux heures que l'avion avait atterri et As n'était toujours pas là. Je reportais mon regard sur un des six écrans accrochés au mur et observait plus attentivement cet homme. il était de taille moyenne et plutôt svelte, bien conservé pour son âge il fallait le dire. La rigidité de son visage surement en raison des injections de Botox lui donnait un expression assez impassible seulement en y regardant de plus près on pouvait facilement voir cet air fier et arrogant tellement commun aux hommes de son milieu. Sur l'écran du dessous on voyait une autre photo de lui souriant avec toute sa famille, la parfaite petite famille américaine on aurait dit....si seulement

-Wow ! Pas mal du tout l'intérieur entendis-je derrière moi après un sifflement

Je me retournais et vis As entrer dans l'ancien entrepôt avec un regard interloqué, s'il est vrai que l'extérieur avait gardé son état d'abandon, l'intérieur lui avait totalement été retapé et équipé du sol au plafond. En réalité, l'entrepôt n'était pas laissé à la dérive, il était situé dans la zone désaffecté de la ville, il avait été racheté il y a des années mais il avait été plus pratique de garder la façade extérieure tel quelle pour ne pas attirer l'attention.  

- Vous êtes en retard lui dis-je en m'avançant vers lui

Il posa ses yeux bleus sur moi et cette même sensation me parcouru l'échine, une sensation que je n'aimais pas du tout. La première fois en voyant sa grande taille et son visage inexpressif j'avait vraiment été mise mal à l'aise mais le plus troublant restait son regard scrutateur qui n'arrangeait pas les choses

- Qu'est-ce que tu fais ici ? sortit-il après un moment

- Pardon ? je vous signale que je vous attend depuis un moment

- Je ne savais pas que j'étais attendu continua-t-il en posant lourdement son sac a u sol

- Oui, nous n'avons pas beaucoup de temps, M. Green a d...

- ...déjà atterri, je sais. Je sais aussi qu'il loge au four Season hôtel dans une des junior suite, suite 612 pour être plus précis avec une superbe vue sur central Park j'avoue, continua-t-il en brandissant le dossier qui lui avait été remis. J'y ai fait un petit tour dit-il ensuite en regardant par dessus mon épaule vers les écrans.

PoisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant