Chapitre 15

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Nina était resté enfermer dans la salle de bain pendant un long moment...très long moment....suffisamment long pour que le yacht soit de nouveau visible. Je savais qu'elle était, pour une raison comme pour une autre, contre le fait de devoir entrainer ces jeunes filles dans le contrat mais j'étais loin d'imaginer à quel point leurs morts l'affecterait. J'en étais presque heureux de ne pas avoir eu à le faire moi même. Elle était ressortie quelques heures plus tard, avec une expression d'une dureté et d'une determination que je n'avais jamais encore vu sur elle. Depuis notre arrivée, elle semblait être dans les vagues sans faire de mauvais jeu de mot, ce nettoyage semblait être compliqué pour elle. Néanmoins, elle était revenue en me demandant si j'avais besoin qu'elle fasse quelque chose pour moi. J'avais été surpris seulement si on était de retour sur la même longueur d'onde ce n'était pas plus mal, je lui avais dit qu'elle pouvait déjà contacter l'équipage du jet, il ne faudrait pas trainer ici une fois chose faite et se dépêcher de rentrer : c'était le moment ou jamais.

Tout autour de moi était sombre, l'eau remuait plus tranquillement une fois la barre avec toutes les vagues traverser. La brasse était une technique de nage plutôt calme, depuis la nuit des temps les assaillants l'utilisaient pour pouvoir attaquer leurs adversaires sans se faire repérer : une technique qui marchait plutôt bien il fallait l'avouer même si mes muscles à chaque fois que je faisais ce parcours me lacéraient sans cesse. Je nageais encore quelques mètres et touchait la coque du bateau .C'était un yacht moderne, la première fois, j'avais eu du mal à monter à bord à cause des bordures lisses, mais j'avais trouver la technique en me hissant grâce à la corde rattacher à l'encre pour stabiliser le bateau. Je posais mes pieds aussi silencieusement que possible sur la surface en bois et regardais à droite à gaucher : personne. J'avais fait des recherches sur ce super yacht, une Benetti Oasis Deck, qui s'étendait sur 40 mètre de long, deux étages, une piscine et un jacuzzi incrustés sur le pont inférieure, un mobilier de luxe avec les fauteuils couleur ivoire, les lits King size, les douches italiennes, les baignoires en marbre et le chêne qui recouvrait le sol ce qui donnait une légère envie de changer de style de vie. Le sol était propre seulement il y régnait encore cette odeur de sang, senteur très singulière que je savais très bien reconnaitre mais qui ne me révulsait plus autant.

Je regardais ma montre : 3h12, l'endroit semblait calme à ce niveau. Je retirais le sac que j'avais au dos ou j'avais précieusement placé les cinq bombes. je retirais le couteau de plonger que j'avais acheter dans une boutique du coin pour le mettre dans ma poche ainsi que mon arme. Les bombes devaient être positionnés sur les parties sensible du bateau : au dessus du réservoir à essence, du moteur, dans la cabine principale et celle du capitaine ou se trouvait les commandes du bateau. Chacune était doter d'un minuteur propre dont la plus courte était de trente secondes et la plus longue de cinq minutes : temps que je devait passé sur ce bateau. Je me déplaçais discrètement sur le pont inférieure, le moteur et le recevoir était placé à quelques mettre l'un de l'autre dans la coque. Cette partie était complètement dans le noir par rapport à d'habitude, je suppose que c'est ici que les filles restaient, elle était devenu inutile. Je descendis quand même prudemment les quelques marches et déboulais dans un couloir avec au bout une salle à manger et des cabines de par et d'autres. Je vérifiais qu'elles étaient bien vide et formais une sorte de triangle avec les explosifs, actionnais successivement les trois premières bombes dont les secondes défilèrent sans attendre. Un bateau pouvait tranquillement voguer si l'eau était autour mais une fois dedans c'était un tout autre problème, en crevant la coque, l'eau s'infiltrerait plus rapidement pour le faire couler

Je m'aventurais dans l'une des cabines passait par le hublot et par la force de mes bras grimpais et montais pour rejoindre le pont intermédiaire. Je m'aidais des bars en inox pour avoir une meilleure accroche seulement juste au moment quelqu'un passa juste à quelques centimètres de mes doigts m'obligeant à attendre les pieds dans le vide, tout mon poids reposait sur mes mains que j'arrivais à stabiliser mais pas pour longtemps, mes muscles étaient en feu malgré tous les exercices que j'avais fait pour les mettre en forme. Heureusement pour moi les pas s'éloignèrent rapidement me permettant de soulager mes bras. C'est ici que les choses se compliquaient : la cabine d'Alberto se trouvait sur cet hauteur et prenait la moitié de cet étage. Il était beaucoup plus animé que celui d'en bas, je ne savais pas précisément combien de personnes il y avaient sur le bateau, mais une chose était sur lui il était la, j'entendais les bavardages : des voix masculines exclusivement et je sentais les effluves de cigare dans l'air. Je restais accroupi m'assurant de ne voir personne et en me dirigeait vers l'arrière du bateau.

Tous les hublots étaient fermés merde, entrer comme je l'avais fait en bas ici serait beaucoup plus compliqué. Je passais ma main sur le bord de la lucarne cherchant une faille seulement mes doigts étaient trop gros. Je sortis le couteau de plongée de ma poche, passais le bout de la lame fine et entendue un petit clic qui me ravie : elle venait de s'ouvrir. J'entrebâillais faiblement la fenêtre , jetais un regard à l'intérieur noir en attendant que mes yeux s'habitue à l'obscurité et vis couché une grosse masse sur le lit. Alberto semblait dormir profondément vu les ronflements sonores qu'il faisait, il était tout seul. A ce moment je me disais que j'aurais très bien pu entrer à l'intérieur et l'éliminer, on était jamais plus vulnérable que lorsqu'on dormais mais non , je devais m'en tenir à mon plan, il ne fallait pas se précipiter et tout foutre en l'air. Je sortis le quatrième explosif, le démarrais et le lançais dans la cabine ou il atterris près du lit silencieusement sur le tapis couleur crème : jolie lancé me félicitais-je intérieurement.

La partie la plus rude était la dernière : la cabine des commandes, je devais poser la bombe près du gouvernail et du tableau de bord cependant malgré l'heure tardive c'est de là que les voix provenaient. Encore une fois je sollicitais mes trapèzes et m'élever pour une dernière fois. Le pont supérieur était le plus petit, il y avait une seule pièce faisant peine quelques mettre carré, le reste était à l'heure libre. Je soulevais mon corps mais m'arrêtais soudainement, j'étais pile là ou ils étaient assis, quatre hommes en train de boire et de fumer avec une radio qui jouait en fond avec leurs armes qui étaient poser sur la table à coté bien évidence. Je contractais mes abdos, retint mon souffle et me propulsais sans bruit sur le coté pour ne plus être sur leur ligne de mire. Coup de chance la cabine était plus calme, je grimpais, plus qu'une dernière. L'endroit était dans la pénombre et la porte était ouverte. Je me glissais à l'intérieur, mis un genoux à terre sortie la dernière bombe après avoir repérer ou se trouvait les commandes mais sentie au même instant une surface froide sur ma nuque

- ¿qué haces aquí?

Merde, ça aurait été trop beau pour être vrai, je remis la bombe dans mon sac et levais les mains en l'air en signe de capitulation. L'homme derrière moi me contourna son fusil toujours pointer sur moi et je vis l'homme qui devait sans doute être la capitaine du bateau. Il n'était pas très grand, chauve, son crâne était dégarni un peu bedonnant, il était torse nu avec une armé de poils gras et grisonnants sur son ventre protubérant. Il venait de se réveiller surement et me regardait d'un oeil méchant de ses yeux rouges.

-¿qué haces con esto? cria-t-il un peu trop fort en descendant son regard vers le sol ou était mon sac

Je le regardais toujours les mains en l'air sans rien dire, il s'approcha furieusement pour me l'arracher et fouiller à l'intérieur. Je profiter de son moment d'inattention sur moi pour reprendre mon couteau et le planter directement dans sa gorge pile ou se trouvait ses cordes vocales. Il pissait le sang et se mit à tanguer avant de trébucher lourdement en tirant par la même occasion les balles de son chargeur ce qui alerta bien évidemment les autres qui se précipitèrent dehors. Je fourrais la main dans mon sac, mis la bombe en marche et me taillais vers la sortie cependant il était trop tard, au même instant je croisais la troupe entière et me planquais dos au mur. Ils ne mirent pas longtemps à dégainer et tirer dans ma direction. Je sortie la mienne et me mis à tirer à mon tour, les balles sifflèrent dans tous les sens et percutaient le métal avec un bruit assourdissant je devais m'échapper, j'allais être à sec et à quatre contre un s'était perdu d'avance. Je passais la barre de protection et plongeait directement dans l'eau sombre mais ceux-ci continuaient de me fusiller à travers la masse liquide. Je devais m'éloigner le plus possible pour éviter l'impact mais à peine commençais-je mon retour qu'une succession de grands "BOUM" qui augmentèrent rapidement la température de l'eau retentirent et m'éjectaient malencontreusement au fond de l'océan. 

PoisonWhere stories live. Discover now