Sous tention 3.2

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Je prend l'arme avec mes deux mains et le fixe droit dans les yeux. S'il dis ne serait-ce qu'un mot de travers je tire. Son portable sonne, il répond et raccroche. Lorsqu'il se lève je continue à lui pointer l'arme dessus.
Il me prête pas attention et quitte la pièce. Je m'effondre au sol.
Mon bébé, ya Allah protège ma petite fille.

Je sort du bureau part faire mes ablutions et commence à prier. Inshallah ma fille me revienne sans une égratignure.

Deux heures plus tard on m'apporte ma petite fille saine et sauve. Je sais pas comment il a fais, mais je me dois de le remercier même si c'est de sa faute.
Je me rend dans son bureau, il a l'air de chercher quelque chose. Mon idée de le remercier semblait plus une bonne idée dans ma tête.

— où t'as mis mon arme me questionne t'il

— je... je sais pas.... Balbutiais je

Il lève son regard si froid sur moi et je me met à chercher. Je regarde sous son bureau et Dieu merci il y ai. Je le prend et lui donne.

— je...

— c'était la première et la dernière fois que tu touchais une arme. Et la prochaine fois que tu pointe une arme sur moi, assure toi qu'elle soit charger pour me tuer ou je te liquiderai m'interrompt il

J'ose rien rajouter. C'était une mauvaise idée de jouer la fille bien éduqué.

— si quelque chose arrive à la petite sa m'implique tout autant que toi, alors évite moi les ma fille, patati patata dit il en chargeant son arme

J'avale difficilement ma salive.

— me tue pas s'il te plaît arrivais je à dire les yeux remplie d'eau

Il me fixe un long moment et repose l'arme sur la table, et viens à mon niveau. Bien évidemment chaque pas qu'il fais vers moi j'en fais un en arrière, jusqu'à me retrouvé prise en sandwich entre lui et le mur. Il pose une main sur le mur et me fixe. J'ose pas croiser son regard.
Il vas m'étrangler ?
A cette pensé j'ai du mal à respirer, j'ai peur. Je vais faire une crise d'anxiété.

— si j'avais l'intention de te tuer, tu crois que tu serais encore là ?

Je m'assoie par terre à ces pied. Les mains sur les oreilles. J'arrive plus à contrôler mon comportement. Je tremble de partout. J'arrive pas à respirer. Je pleure. Aidez moi s'il vous plais. Je suffoque.

Il quitte la pièce. Quelques seconde après je reprend ma respiration. J'avais l'impression que mon cerveau m'écoutais plus. Impossible d'inspirées. C'est hyper douloureux. Imaginez on vous met un sachet plastique sur la tête, la difficulté que vous avez de respirer c'est la même sensation.

Je me calme et respire doucement, j'essuie mes larmes avant de quitter la pièce.

————

Les jours passent, et tout semble calme pour le moment. J'suis toujours sur mes gardes. Vous verrez la manière dont il est froid avec moi, vous prendrez vos jambes à votre cou. J'ai pas le choix si j'essaie de m'enfuir jsuis sûr qu'il abrègera ma vie sur terre.

J'ai plus de travail, je sort plus. J'ai l'impression que ma fin approche. J'imagine qu'il concocte le plan parfait pour mon meurtre. Après tout il ne peut pas me faire disparaître comme c'est copain mafieux.

C'est tellement pesant de pas savoir quand ça vas arriver, quand il vas me tuer, m'arracher à mes enfants.
Pour passer le temps et pas devenir folle, je cuisine.
Pour aujourd'hui c'est tièbe avec de la viande et beaucoup de légumes. Préparer ce plat me fais pensé à ma famille. Quand j'étais encore sous le toit de mon père je cuisinais du tièbe chaque dimanches, mes frères adore ça.

Mafia, chronique de Zara.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant