Mafia, chronique de Zara.

Dispute

La porte s'ouvre sur Khaled

Lui: qu'est-ce que t'as à taper à ma porte on dirait que je t'es volé   chose quel

Je le pousse et entre. Il est dans un état que je lui connais pas.

Moi: pourquoi tu réponds pas à mes appels

Lui: je suis occupé

Moi: au point de pas pouvoir me rassurer avec un message lui dis je en le défiant

Lui: arrête de crier tu donne mal au crâne

Moi: Khaled l'avertissait je

Il me laisse planter au salon et part en cuisine ou il vide une bouteille d'eau de 1L.
Je dépose mon sac sur le plan de travail et m'approche de lui puis prend son visage en coupe. Il évite de croiser mon regard mais qu'est-ce qui lui arrive.

Moi: mon cœur dit moi qu'est-ce qui t'arrives, t'as un problème

Lui: laisse tomber dit il en enlevant mes mains de son visage

Une fois de plus il quitte la pièce et part au séjour avant de mettre un match. Je prend alors mon portable et le rejoins. Il vas se calmer d'ici peu. Du moins j'espère. J'ai pas fais tout ce chemin de Cévennes à port Marianne pour retourner chez moi sans explication comme une enfant.

Je textais Sarah pour l'informer que j'allais peut-être rentré tard,  quand soudain je reçois des photos provenant d'un numéro inconnu sur whatsapp.
Je télécharge les images et je vois quoi ? Khaled avec une fille. Des photos de love vous voyez. Les deux amouraché l'un à l'autre, avec un message me disant de sortir de la vie de ce dernier car c'est elle qu'il aime.
Bataraden ( injure en bambara) wo se ni si tchi yer do ( c'est pour ça que tu me parle pas) têté foutou alraam (injure en sonhraï)

Je regarde Khaled d'un air dégouté. J'aurais aimé pourvoir me lever et partir sans lui adresser un mot mais j'ai tellement mal que j'arrive pas à me contenir.

Moi: T'ES QU'UN SALE ENFOIRÉ dis je en me levant du canapé

Il me regarde sans rien comprendre

Moi: Merci de t'être foutue de moi. Au lieu d'être désagréable t'aurais juste pu me texter en disant que c'était fini . T'es qu'un connard. Inchallah allah te le fera payer dis je en allant chercher mon sac en cuisine

J'avais les larmes aux yeux. Khaled m'arrête dans ma marche par le bras et je me prend à lui donner une gifle.
Putain d'où j'suis aussi violente.
Il me plaque violemment contre le mur et son regard change, mon dos il m'a éclaté. Ses yeux sont noirs m'inspirant aucune confiance. J'en ai la chair de poule. Il me fixe droit dans les yeux exerçant une forte pression sur ma main. Une larme coule le long de mes joues et je baisse les yeux.

Lui: de quoi tu parle putain demande t'il

Je dit rien et continue à regarder en bas. Il me retire mon téléphone et regarde les photos, puis me relâche.

Lui: 'atasa'al limadha lam 'aqtul hadhih aleahirat biedu? ( je me demande pourquoi je ne l'es pas encore tuer cette pute) dit il en se passant la main dans les cheveux il n'y a rien entre moi et cette fille dit il en revenant vers moi

Moi: vas te faire foutre alharame [insulte en sonhraï) dis je m'apprêtant à partir

Il me plaque de nouveau contre le mur mais cette fois avec douceur me bloquant avec ces deux mains de part de d'autre de ma tête

Lui: ces photos date pas d'aujourd'hui c'est mon ex je te le promets

Moi: garde tes putain de promesses dis je en essayant de sortir de son emprise