Mon bel handicapé

Chapitre 38

Je le trouve assis dos contre la tête du lit. Il regarde le bracelet de Camille et le caresse de sa main gauche. Il a l'air tellement apaisé à cet instant que je n'ai pas envie de tout gâcher. J'allais faire demi-tour quand il lève la tête vers moi.

Smith : Sasha ?

Moi : Je suis venue t'apporter le dîner...

Je viens m'asseoir près de lui et le tend le plateau qu'il pose sur ses jambes.
Il me souffle un petit "merci"... Mais ce merci était rempli de tristesse et de déception.

Moi : Y a un problème ?

Il lève la tête de son plateau.

Smith : Vous ne vouliez pas que je mange avec vous c'est pour ça que tu me l'a apporté dans la chambre ? Me demande t-il avec tristesse.

Je m'empresse de dissiper le malentendu.

Moi : Non... Bien sûr que non maman ne voulais juste pas que tu ai à te déplacer pour rien. Elle s'est dit que descendre et encore remonter te fatiguerai c'est tout... Ne pense pas des choses comme ça d'accord ?

Il hoche la tête.

Smith : D'accord... Il sourit. Ta mère est vraiment gentille et prévenante.

Moi : Merci... Allez mange maintenant.

Il s'exécute et mange avec appétit. Il me confie qu'il n'a jamais mangé quelque chose d'aussi bon depuis qu'il est né ce qui me fait rire.

Moi : Tu pourras manger des choses comme ça tout le temps maintenant.

Il hoche la tête.

Smith : Je vous remercie beaucoup pour ce que vous faites pour moi mais mon père est trafiquant de drogue. Il est capable de tout et s'il ne me vois pas à ma maison ? Et s'il fini par découvrir où je me cache ? Je ne veux pas vous mettre en danger !

Moi : Ne dis pas ça enfin... Tu as vu tout les gardes que nous avons ? Ils sont armés jusqu'aux dents... Ils ne va rien nous arriver...

Il acquiesce peu convaincu et continue de manger. Il s'arrête subitement.

Smith : Ton père fait quoi comme travail ?

Moi : Il est PDG d'une entreprise en aéronautique mais malgré ça il a qu'en même une patronne.

Il fronce les sourcils...

Smith : Comment ça ?

Moi : Enfaite sa patronne c'est la veuve du fondateur de l'entreprise. Quand son l'air est mort elle ne s'est pas senti capable de reprendre les reines de l'entreprise toute seule, elle avait besoin de quelqu'un de confiance et de compétent pour la subordonnée. En gros elle donne les ordres et mon père les exécutes mais parfois il n'a pas besoin de son avis pour prendre une décision. Ça fait plusieurs années maintenant qu'ils travaille pour elle.

Smith : C'est cool mais il n'y pas un peu trop de garde ? Ça ressemble vraiment à la demeure d'un baron de la drogue... C'est un peu terrifiant...