Mon bel handicapé

Chapitre 37

Je rentre à la maison à  17 heures 38 minutes. Clara est au salon avec maman, elle parlent du cas de Smith... je suppose que maman a parlé de la situation de Smith à Clara.

Quand elles me voient, elles me saluent en même temps.

Moi : Bonsoir...

Je m'asseois à côté de Clara et m'empresse de questionner...

Moi : Vous avez trouvé une solution ? Le père de Smith sera arrêté ?

Clara :  Calme-toi sœurette, Demain je vais parler avec l'avocat de la famille et il me dira quelle seront nos possibilités.

Maman : Et pour le moment il va rester à la maison, d'ailleurs il dort dans la chambre d'amis à côté de tienne si tu veux voir comment il va.

Moi : Je vous remercie de faire ça pour lui...

Clara : C'est normal...

Maman : Sinon comment va notre petit malade aujourd'hui ?

Moi : Oh il va bien, il se porte de plus en plus mieux... Le docteur dit que d'ici quelques semaines il pourra sortir.

Clara : Pourquoi il ne peut pas sortir maintenant ?

Moi : Ah Clara... Ses fractures sont encore trop récentes et le docteur veut le garder en observation pour voir si tout évolue bien. En plus il a encore beaucoup de douleurs aux jambes...

Clara me regarde intriguée, c'est vrai qu'elle ne connait pas la nouvelle, alors je l'explique en détail tout ce que le docteur a dit.

Clara : Ah mais c'est génial !

Elle fait mine de réfléchir en posant son index sur son menton.

Clara : Je me demande s'il est grand ou plutôt petit... Mais tel que je le vois, il est grand...

Moi : Cherche pas il est bien plus grand que vous et moi.

Clara : Comment tu sais ça toi ?

Moi : Il s'est déjà levé devant moi et je peux vous qu'il est super grand...

Clara : Hmm intéressant...

Moi : Eh tu as déjà monsieur Johns-Hopkins alors n'essaie même pas de t'imaginer des choses avec lui.

Elle fait une mine boudeuse et roule des yeux. Désolé sister mais Noah est à moi.

Maman : Clara c'est quoi cette histoire avec ce Johns-Hopkins ? Tu me caches des choses maintenant ?

Elle le dis sur un ton espiègle ce qui fait rougir Clara.

Je les laisse parlé au salon et je file à l'étage. Je vais jeter un coup d'œil à Smith, sa porte est entre-ouverte. Je passe ma tête dans l'entrebâillement de la porte et sourit devant ce que je vois. Smith dort comme un bébé avec sa couette enroulée autour de son corps et son poing fermé près de son visage comme un vrai bébé. Je referme doucement la porte et rentre dans ma chambre. Je vais tout de suite me doucher, j'enfile un pyjama  confortable.