19 - You can start a family who will always show you love

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Dans la tête de Liam

- « Harry ! Putain ! Éteins ta merde ! »

Je  peste d'une voix faible, encore plongé dans un demi-sommeil. Je dormais  tellement bien, putain. J'ai cette sensation d'être dans un nid  douillet. Parfaite température, parfaite luminosité. Je suis trop bien... Je l'étais ! Putain de merde ! Pourquoi n'éteint-il pas ce foutu  téléphone ? Son réveil ne devrait même pas être si fort... Je ne l'entends pas, d'habitude. Putain. De. Merde !! Je n'arrive même pas à  ouvrir les yeux, tellement que je suis refuse d'être tiré de mon cocon... Quelle heure est-il ?

- « Putain, soufflai-je. Je vais le frapper...

- Arrête de râler, Chaton... Ce n'est pas Harry, le coupable. »

Zayn...  Merde !! Comment ai-je pu oublier que j'avais retrouvé mon Zaynie ? Cette sensation de bien-être, il n'y a qu'en sa présence que je la  ressens ! Mais quel idiot... Cette merveilleuse voix me pousse à ouvrir  les yeux. Je perçois la perte de chaleur avant même de le voir se lever.  Il est bien là... Nu, souriant, les cheveux emmêlés... Tellement  parfait, putain ! Mon basané, maintenant debout, est déjà prêt à  s'habiller. Poussant un long soupir, je tends le bras et éteins la musique assourdissante, provenant de mon téléphone.

- « Il est trop tôt, mon ange... Reviens près de moi...

- Je commence dans quinze minutes, Leeyum, sourit-il, m'envoyant un baiser volant.

- Je ne quitterai pas ce lit sans avoir eu un câlin ! Boudai-je.

- Tu es vraiment beau...

- Raison de plus pour venir me rejoindre. »

J'exagère une moue boudeuse, tendant les bras comme un enfant. Za hésite, je le vois bien, mais finalement, il secoue la tête et court vers le lit. Il se laisse tomber sur moi, me laissant l'entourer de mes bras et mes jambes. Échappant un rire, je nous fais basculer de façon à surplomber son corps. Mon cœur s'emballe lorsque mon regard plonge dans ses yeux  brillants. Deux prunelles si dorés, si envoûtantes... Je laisse mes lèvres parcourir la peau douce de son cou, l'aspirant et le mordillant tendrement. Ma langue se fraie un chemin jusqu'au suçon qui commence déjà à se montrer, entraînant l'apparition de frissons... Putain ce que je peux aimer ce bel ange ! Je dépose ma tête contre son torse, tandis que mon corps s'écrase sur le matelas.

- « Mon doux bébé, soupirai-je, heureux. Je veux vivre ça, tous les matins...

- Qu'est-ce qui nous en empêche ?

- Eh bien... Je pense que c'est toi qui vas nous en empêcher...

- Quoi ? Pourquoi ? S'étonne-t-il.

- Parce que tu es officiellement en retard, ris-je, lui volant un baiser. »

Comme je m'y attendais, mon Zaynie s'affole soudainement. Il me repousse sans  aucune douceur, afin de pouvoir se lever. Je le regarde s'habiller  rapidement, profitant de ce délicieux spectacle. Mais, lorsque je reçois  un boxer et un t-shirt en pleine gueule, j'éclate de rire.

- « Dépêche, Li !! Je suis déjà à la bourre !

- Tu es certain que tu ne veux pas rester dans ce lit avec moi ? Questionnai-je, me levant tout de même pour m'habiller. Toute la journée ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   
- J'ai un travail, Chaton..., sourit-il, disciplinant ses mèches avec ses doigts.

Mon Cœur OrphelinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant