The Netwalker

- Code 4 - Averse de l'Avant

La pluie s'intensifia et devint une averse. Le jeune garçon arpentait les rues désertes du village de caravaniers. Presque tout le monde se ruait sur les abris et chez eux pour ne pas subir le corroux de Mère Nature. Or, le jeune homme s'en contrefiche de chercher un abri puisqu'il n'a nulle part où habiter ou aller, tel un vagabond.

Plusieurs minutes de marche en pleine averse, il sortit du village en direction d'une zone ravagée où en arrière-plan, des explosions se font entendre et des cris de détresse et de mort. Les explosions sont accompagnés de flash lumineux dans le ciel grisâtre. Le sol poussiéreux devint boueux avec l'averse. Mis à part les explosion, le grondement du tonnerre et les éclairs qui déchirent le ciel ajoutent encore plus une touche de désespoir dans la zone:

"- Fichus règlement de compte!" Marmonna le jeune garçon.

Il commença à avoir froid et se couvrit la tête en sortant une cape dans son sac. Ses pas s'enfonçaient dans la boue mais arrive à marcher aisément puisque ses chaussures, malgré leurs qualités détériorées, resistent à tout type de terrain. Le jeune garçon vagabonde ainsi dans les ruines frappée par la guerre. Il regardait certain bâtiment avec un sentiment de tristesse:

"- Et dire que c'est dans ce foutoir que je passe le reste de ma journée lorsqu'il n'y a aucune prime intéressante."

Soudain, des bruits de pas qui écrasaient des flaques d'eau se font entendre. Le jeune garçon fit un halte puisqu'il sentit des variations dans l'air environnant, comme s'il n'était pas le seul à s'avanturer dans le secteur. Le jeune garçon se cacha car ils arrivaient droit vers lui. C'était des hommes armés jouant les éclaireurs quotidiens. Le jeune garçon a eu le temps de se cacher derrière les débris, immédiatement, il sortit son fameux grappin-faucheur et le plaça sur son bras droit, ce qui signifie que la température va chauffer.

Connaissant la situation du secteur, la simple présence humaine peut provoquer un potentiel conflit improvisé, que ce soot de la part de l'armée, mais aussi de la part des différents gangs qui se disputent les territoires. Pire encore, des voleurs qui peuvent surgir et prennent tout ce qui leur saute aux nez. Il ne s'agit plus de question d'insécurité, mais d'une guerre intestinale dont les causes ne se limitent pas qu'à la supériorité des hautes classes et à la montée folle des mages au sein de la société. Hormis cela, il y a le problème des différentes factions qui veulent dominer les secteurs hors contrôle de toute autorité, où seul la force et la survie compte.

Le garçon s'approchait discrètement des lieux. Il vit alors un rassemblement de ces personnes qui ont couru tout à l'heure. Ils encerclent un groupe d'exilé et les menacent avec des lances empoisonnées:

"- Ils ne payent rien pour attendre ces enfoirés!" Marmonna le jeune garçon et continuait à se faufiler dans les decombres des ruines.

Le fait de faire tomber quelques gravats puisque le bruit du craquement est brouillée par celle de l'averse et des grondements du tonnerre. Il arrive finalement devant un des hommes qui est assez isolé du groupe, le prit par le coup et lui tordit le coup en une fraction de seconde, récupérant le corps avant qu'il ne s'effondre sur le sol. Il en fit de même pour tous les autres gardes jusqu'à atteindre le groupe harceleur.

Les otages remarquaient que le nombre de leurs agresseurs diminuait petit à petit, mais ne manifestaient aucune réaction afin de n'eveiller aucun soupçon. Le jeune homme s'étant débarrassé de la plupart des gardes, n'a plus qu'à se ruer vers le reste des agresseurs. Il prépara son grappin-faucheur et sortit discrettement de sa cachette. Mais son assaut a été subitement interrompu par un garde qui est apparut derrière lui et l'assoma avec sa lance, ce qui le fit tombre presque inconsciemment sur le sol:

"- Alors c'était vrai, la rumeur d'un soi-disant chasseur de prime qui venaient au secours des exilés." Dit l'un des agresseurs en se retournant et tout souriant.