Chapitre 2 : Le commencement de l'isolement

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Dans notre village, il y avait un vieil homme que tout le monde appelait le Sage. Il était connu pour sa maîtrise du vent, un talent rare et précieux. Les enfants, dont je faisais partie, se rassemblaient souvent autour de lui pour écouter ses histoires et voir ses démonstrations.

Un jour, alors que le soleil commençait à se coucher, le Sage s'assit au centre de la place du village. Les enfants se rassemblèrent autour de lui, les yeux écarquillés d'anticipation. Parmi eux, il y avait quelques enfants qui montraient déjà des signes de maîtrise du Rûh, chacun avec un élément différent.

Le Sage leva les mains, et une douce brise commença à souffler autour de lui. Il ferma les yeux, et nous sentîmes le vent caresser nos visages, doux et apaisant.

"Chaque être vivant possède une âme," commença-t-il, sa voix douce et apaisante. "Et dans cette âme réside une force, une énergie que certains d'entre nous peuvent toucher et utiliser."

Il fit un geste, et la brise s'intensifia, faisant frémir les feuilles des arbres.

"Certains d'entre vous peuvent apprendre à contrôler cette force, à la façonner selon votre volonté. Mais il est rare de maîtriser plus d'un élément."

Il regarda autour de lui, ses yeux pénétrants rencontrant les nôtres. Il s'arrêta un instant sur un jeune garçon qui avait montré une affinité avec l'eau, puis sur une fille qui pouvait faire danser les flammes.

"Mais ne vous découragez pas si vous ne pouvez pas toucher cette force. La technologie peut vous aider à imiter ces prouesses. Et souvenez-vous, mes enfants, que cette force, bien que puissante, doit être utilisée avec sagesse et responsabilité."

Il éteignit la brise, et le silence s'installa, chacun de nous absorbant ses paroles.

Pourtant, il y avait ceux, comme moi, qui n'étaient pas nés avec le don de toucher cette force mystique. Le rêve de devenir un Soulmaster avait souvent dansé dans mon esprit, une aspiration lointaine et insaisissable. Mais l'absence de cette capacité innée avait rapidement éteint cette flamme d'espoir.

Cela ne m'avait pas laissé abattu. Au lieu de cela, j'avais trouvé une autre voie, une autre passion. J'avais accepté ma situation avec une maturité qui dépassait mon âge, choisissant de me concentrer sur l'apprentissage du monde qui m'entourait. La déception était là, tapie dans un coin de mon cœur, mais elle était éclipsée par une curiosité insatiable et un désir de comprendre.

J'ai passé mon enfance dans un charmant village situé au pied d'une forêt luxuriante. Notre village, bien que petit, était un centre de pouvoir et d'influence. Il était peuplé de personnalités importantes - anciens ministres, chefs d'État, maires et commerçants prospères. Chacun apportait avec lui une richesse de connaissances et d'expériences, enrichissant ainsi notre communauté.

Les maisons du village, construites en bois et en chaume, étaient un mélange harmonieux de simplicité et d'élégance. Les rues pavées de pierres naturelles qui serpentaient entre les maisons ajoutaient au charme rustique du lieu. Chaque maison était entourée d'un jardin fleuri, apportant des touches de couleur à la palette naturelle du village.

La forêt qui bordait le village était un spectacle à part entière. Les arbres s'élevaient haut dans le ciel, leurs feuilles formant une canopée verte qui protégeait le village des rayons du soleil. Le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles dans le vent étaient les seuls bruits qui rompaient le silence paisible de la forêt.

Au-delà de la forêt, le paysage se transformait en une étendue désertique. Les dunes de sable s'étendaient à perte de vue, créant un contraste saisissant avec la verdure de la forêt. Malgré l'aridité du désert, une route sinueuse le traversait, reliant notre village au monde extérieur.

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