SHADOW

thirty-one

Putain, pourquoi maintenant ?

— Eve regarde ce que papa a trouvé dehors !

— Il était abandonné et Iro voulait pas le laisser seule, dis une voix grave derrière moi.

Je ricane.

— C'est gentil et adorable de ta part, mon grand. Tu l'as appeler comment ?

— Loki ! S'exclama Iro.

Je rigole en devinant qu'il a pris un personnage de Marvel, sans qu'il le sache, il a pris mon vilain préférer.

Bien joué, Iro.

Je m'approche du chiot, m'assois à ses côtés et il vient se poser sur mes cuisses, je le caresse. Il va bien aimer cette petite famille mais dommage pour moi et ce petit chiot, bien qu'il à l'air de bien m'aimer, je vais pas rester longtemps.

— Il t'aime déjà, amor.

Je hoche la tête.

Amor.

Amor.

Amor.

Ce surnom va me manquer mais il restera mon préférer.

— Il est mignon... Ce Loki, dis-je d'un ton doux.

Je continue à le caresser en souriant, je fais rien paraître sur mon visage que je vais mal mais je sais pertinemment que Kale peut deviner que je vais mal mais il dit rien car il sait que je ne dirais rien.

Kale vient se poser à ma gauche, passe son bras sur mes épaules et me pousse vers lui, il dépose un doux baiser sur mon front. Je pose ma tête sur son épaule, le chiot bouge pour aller se poser sur les cuisses de Kale, ce dernier commence à le caresser, je le regarde faire. Iro est en train de courire dans la maison avec un avion en jouet dans la main.

Pourquoi c'est dur ?

Le chiot saute pour aller manger, je me retrouve avec lui seule, ma tête toujours posé sur son épaule. Personne ne parle, le silence n'est pas gênant mais agréable, ça m'apaise un peu.

*

Une après-midi riche en émotion, je remercie Iro de m'avoir fait rire, de m'avoir calmé un peu mais la journée va toucher à sa fin ce qui signifie, mon départ. Je suis stresser, stresser de pas réussir à partir, j'ai peur, peur qu'ils ne voudront plus de moi plus tard.

Peur.

Effrayer.

Je soupire et passe mes mains sur mon visage, je regarde mon reflet sur le miroir. Mes cernes sont énormément visibles, je dors pas assez, mes cheveux sont secs, ma peau est sèche. Je prends plus soin de moins ou du moins pas assez bien ou voir pas du tout, je mouille mon visage une dernière fois. Les goûtes d'eau glissent le long de mon visage trempé, mes cheveux brun attaché en queu de cheval basse. Je soupire.

— Comment j'ai pu lui plaire ? Marmonnais-je.

Je m'essuie le visage et quitte la salle de bain pour aller rejoindre les garçons à table, Iro nous a demander avant de manger si on pouvait regarder un film tous les 3 ce soir. Je devine que ça sera un film pour enfant mais au moins je passerais quelques heures encore avec eux. A table, Iro nous raconte sa petite histoire d'amour avec Salomé, son sourire est tellement mignon surtout je peux sentir son amour qu'il a envers son amoureuse.

L'amour dès petit c'est tellement mignon.

Kale débarrasse la table pendant que moi et son fils somme assis dans le canapé en train de choisir un film, Iro finit par choisir Les Gardiens de la Galaxie, vol 1. Kale nous rejoint peu après l'introduction du film, il s'installe à mes côtés, Iro à sa tête sur mes cuisses. Nous restons comme ça tout le long du film donc durant 2h, Iro à finit par s'endormir sur mes cuisses et moi je suis à deux doigts de m'endormir mais je me bats.

— Aller on se coucher, chuchota Kale.

J'acquisce et me lève, Kale porte son fils et va le poser dans son lit, je le regarde faire adosser contre la porte en souriant. Kale se retourne et me sourit, il ferme la porte et m'embrasse.

Tu vas me manquer, mon amour.

— Bonne nuit, meu amor.

Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres avant d'aller dans sa chambre en fermant la porte.

— Bonne nuit, mon amour, marmonnais-je.

Je vais dans ma chambre et j'attends que tout le monde dort profondément pour saisir l'opportunité. Je suis assise sur mon lit, ma jambe tremble de stresse, de peur. Je mordille ma lèvre inférieure, un lourd silence remplit la maison.

23h45.

C'est l'heure que je parte, tout le monde dort. Je prends mon sac avec moi et quitte ma chambre en me dirigeant vers les escaliers mais je me retourne une dernière fois.

— Je suis désoler, mes amours, chuchotais-je.

Je descends les escaliers puis ouvre et ferme la porte d'entrée avec le cœur serrée et lourd, j'ai décidé de rien laisser derrière moi, pas un mot, rien. C'est égoïste, peut-être mais au moins personne pourra me retrouver, Kale ne pourra pas me retrouver.

Je monte dans ma voiture, des larmes coulent, je les laisse tomber sans les arrêter. Je démarre le moteur et roule je ne sais où, je sais pas où aller, je connais rien ici.

Je suis une touriste.

En conduisant, ma vision devient mal due aux larmes. Je m'arrête sur le côté pour éclater en sanglots.

Faible.

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Hey !

Bien bien, elle part sans laisser de mot derrière elle. A-t-elle bien fait ?

Mais en fin bref, je me demande où va-t-elle dormir, elle n'avait rien d'autre que chez Kale.

ari'

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