SHADOW

twenty-eight

Kale

Après de bonnes heures de route, on atteind la destination. Une maison abandonnée depuis des années, a deux doigts de s'écroulés, je prends mon arme, les garçons font de même et on quitte la voiture.

— Si on donne un coup de pied, la maison elle tombe, ricana Lucas.

Je roule les yeux en soupirant, Gaby rigole comme un con.

Je suis avec des enfants.

La porte de la maison est déjà ouverte, Alexia a sûrement fait exprès, on entre tout en restant sur nos gardes quand Gaby nous informe :

— Les gars, j'ai localisé le téléphone de Maeve, elle est au sous-sol.

— Sous-sol ? Répétais-je.

Il hoche la tête, je soupire, fallait s'y attendre avec Alexia. Toujours aller plus loin avec sa victime, elle fait tout ça pour gagner plus de temps mais lorsque je retrouverais meu amor, elle regrettera vite.

— On se sépare ? Proposa Lucas.

Gaby secoue la tête négativement.

— Non veut mieux pas, on sait pas quoi s'attendre avec elle.

J'avance vers le chemin du sous-sol doucement en regardant partout, à tout moment elle aurait mit des pièges donc faudrait pas qu'on se fasse piéger maintenant. On suit les indications de Gaby, mais putain, cette maison c'est un labyrinthe, on tourne partout je vais finir avec le tournis.

— Tu es sûr qu'on prend le bon chemin, Gaby ? On fait que de tourner, dis-je.

— Oui, c'est ce que la localisation me dit de suivre mais j'avoue que c'est très étrange.

— On diraiy une boucle sans fin comme dans les films, avoua Lucas derrière moi.

Je hoche la tête.

On continue de suivre Gaby pendant plusieurs minutes, plus les minutes passent, plus mon cœur bat à la chamade, une adrénaline commence a monter. J'ai qu'une envie c'est de la retrouver, je veux la revoir, l'avoir dans mes bras à nouveau. Et après je tuerais cette psychopathe d'ex-femme.

Alors que je suis perdu dans mes pensées, Gaby s'arrête je lui fonce dessus.

— Gaby ?

— Cette porte. Elle est derrière cette porte normalement.

Je fixe la porte avec mon cœur qui veut sortir de la cage thoracique, je touche la poignet de la porte avec hésitation puis ouvre brusquement la porte mais elle n'est pas ici, c'était un piège.

Un putain de piège.

Son téléphone est là mais pas elle.

Elle est pas là.

Disparue.

Pas là

Je vais devenir fou. Ça va me rendre fou. Mon poing sur la poignet se serre comme si je pouvais le casser, je souffle pour me calmer et recule.

— Elle pas ici.

— Putain.

— Il y a d'autres portes, faut toutes les ouvrir, dit Gaby.

Je souffle et commence a ouvrir une porte mais personne, les garçons font pareil mais personne. Quand Lucas hurle :

— Les gars, c'est la dernière porte !

Je cours en sa direction avec Gaby puis sans aucune hésitation, j'ouvre brusquement la porte et la trouve attaché a une chaise, en sang, blessé. Mon corps se fige, mon cœur s'arrête en la voyant dans cet état, une rage prend ampleur de mon corps.