thirty

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Kale est rester la nuit avec moi bien que les infirmières lui ont dit de partir, il a refusé plusieurs fois jusqu'elles abandonnent. On aurait dit un petit chiot qui voulait pas quitter son maître, il était collé a moi comme un enfant contre sa peluche.

Quel beau spectacle.

J'ai dormis que la moitié de la nuit, lorsque je fermais les yeux, je la revois, Alexia. Elle me hante, désormais, elle veut plus me quitter. Elle me suivra jusqu'à ma mort, tout comme les victimes des mes précédentes missions. Je suis bien consciente que être espionne demande d'avoir une bonne santé mentale, du courage et de tuer sans hésiter mais, lorsque dans ma mission il y a un enfant et que je dois le tuer je peux pas m'empêcher de douter et lorsque je le tue, je sens sa présence avec moi tous les jours.

J'en ai marre.

Je soupire, je regarde l'horloge au coin de ma chambre et je vois qu'il est marqué 8h du matin. Kale dort toujours, sa tête sur mon ventre, on dirait un bébé en train de dormir. Son visage est tellement apaiser lorsqu'il dort comme si, rien pourrait lui arrivé.

Vrai, tant que je suis là. Il ne lui arrivera rien.

Je souris face a cette facette, je passe mes doigts dans ses cheveux châtains. Je n'avais jamais fait attention mais ses cheveux sont doux, un peu trop même, il en prend soin, très bien même. Ses cheveux châtains mettent en valeur ses yeux marron clair, je pourrais me perdre dans son regard. Je remarque que sa barbe commence a faire son apparition mais Kale la rase tout le temps lorsqu'elle réapparaît, je sais pas pourquoi. En parlant de ce dernier, il commence a bouger et a se réveiller, il tourne sa tête en ma direction et sourit comme un débile amoureux, on dirait un ado amoureux.

Tellement mignon.

Il passe sa main sur ma joue en souriant, son pouce caresse ma joue puis il me demande avec une voix endormit :

— Tu es réveiller depuis longtemps ?

Je secoue la tête négativement.

— Que depuis quelques minutes.

Il hoche la tête avant de bailler.

— J'ai jamais autant bien dormit de ma vie, avoua-t-il.

Je ricane.

— C'est parce que je suis là, dis-je.

— C'est vrai.

Je souris, il se redresse pour m'embrasser la joue puis les lèvres avant de se lever du lit. Il enfile un t-shirt et se dirige vers la porte avant de se tourner vers moi :

— Je vais aller nous chercher le petit dejeuner, j'arrive, amor, dit-il d'un ton doux.

Je hoche la tête, il me fait un clin d'œil puis quitte ma chambre. J'étire mes bras en soupirant, je vérifie ma blessure à la cuisse et vois qu'elle ne saigne plus, ce qui est bon signe, je me baisse pour enfiler ma robe d'hôpital lorsque quelqu'un toque à la porte.

— Enter, dis-je.

La personne entre et je vois que c'est Liya, une collègue du travail, on est très proche un peu meilleur amie. Elle ferme la porte à clé derrière elle et vient s'installer sur la chaise près de mon lit, elle prend mes mains avec un sourire.

— Je suis tellement heureuse de te voir en vie, Scarlett, dit-elle.

— Je suis contente de te revoir également, Liya, répondis-je en souriant.

— Tu nous as faits une de ces peurs à la base, lorsque Lyre apprit la nouvelle, j'ai cru qu'elle allait devenir hystérique.

Je fronce les sourcils.

SHADOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant