Chapitre 11

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Cher  journale,

Une routine c'était installé.

Chaque matin les gardes revenaient chercher Baptiste. Et à chaque fois qu'il rentrait, son comportement changeait, il était très calme mais surtout épuiser. Il avait un regard un peu froid à cause de ce qu'il endurait à longueur de
journée . Il se laissait soigner, j'essayais de désinfecter ses blessures sans trop le déranger.
Puis on discuté tout les deux renforçant nos liens de jours en jours.

Il me fait rire mais m'énerve aussi beaucoup.
On arrête pas de ce disputer, mais comme on dit:
Qui aime bien châtie bien.

Sauf qu'aujourd'hui a été un peu différent.

[ PDV Baptiste ]

Alors que mon interrogatoire de la journée est terminé, les deux gardes habituels doivent me ramener jusqu'à ma cellule. Cependant, en chemin, nous croisons le chef des Black Tusks. Ce dernier à assister à plusieurs de mes interrogatoires alors il commence peu à peu me connaître.
Dans le sens où je suis pratiquement le seul prisonnier à résister à leurs tortures.

- Alors notre petit prisonnier résiste toujours aux interrogatoires ?

Les deux gardes qui m'escortent hochent la tête, et le chef des Black Tusks esquisse un sourire cynique.
Je garde mon regard fixé droit devant moi, essayant de ne pas montrer ma faiblesse face à lui.

- Vous êtes coriace, je vous l'accorde, dit-il d'un ton presque admiratif. Mais tôt ou tard, tout le monde finit par craquer entre nos mains.

Je ne réponds pas, sachant qu'il cherche simplement à me déstabiliser. Les gardes continuent à me pousser vers ma cellule, mais le chef des Black Tusks les arrête d'un geste de la main.

- Laissez-nous un moment, j'aimerais discuter en privé avec notre prisonnier courageux.

Les gardes échanges un regard, visiblement hésitants, puis finissent par acquiescer et s'éloignent, me lançant un dernier regard plein de méfiance. Je me retrouve alors seul face au chef des Black Tusks, une situation que je n'apprécie guère.

- Vous savez, reprend-il d'un ton presque taquin, vous pourriez éviter tout cela si vous nous disiez simplement ce que nous voulons savoir. Nous pourrions vous traiter beaucoup mieux si vous coopériez.

Je reste silencieux, sachant pertinemment que tout ce qu'il dit n'est qu'un piège pour me faire parler.
J'ai vu d'autres prisonniers céder sous la pression,
et je ne veux pas devenir comme eux.

- Vous avez du courage, je vous l'accorde, poursuit-il. Mais le courage a ses limites, tout comme vous.

Je sens la colère monter en moi, mais je m'efforce de la contenir. Je sais que céder à la rage ne fera qu'aggraver ma situation.

- Vous n'êtes pas comme les autres, dit-il en me dévisageant. Il y a quelque chose en vous qui vous rend différent, et je suis curieux de savoir quoi.

Je reste méfiant, me demandant où il veut en venir.

- Par exemple parlons de l'autre agent blesser dans votre cellule. Pourquoi était-il avec vous et pourquoi essayer vous tant de le protéger ?

Mon cœur se serre à l'évocation de Lucas. Je sais que je dois être prudent dans mes réponses, car le chef des Black Tusks cherche certainement à obtenir des informations pour affaiblir notre résistance.

- Cet agent était simplement un otage des Hyènes, dis-je d'une voix calme, bien que mes pensées soient en ébullition. Mon chef avait ordonner de le ramener lors d'un assaut à la Division et il s'est retrouver au même endroit que moi. C'est tout.

Impossible [Lockzie]Where stories live. Discover now