Impossible [Lockzie]

Chapitre 3

[ PDV Lucas ]

Les paroles de Jordan résonnent dans la salle, créant un silence pesant parmi les membres de la Division. L'annonce de l'attaque imminente des Hyènes suscite à la fois l'excitation de certains et la peur chez d'autres. Pourtant, au fond de moi, un malaise persiste. Je sens que quelque chose ne tourne pas rond, que cette mission cache un autre enjeu que nous ignorons.

Tandis que Jordan continue à nous donner les détails de la mission et les stratégies de défense, 
je remarque les regards furtifs échangés entre Valentin et Maxime. Leurs sourires en coin et leur attitude détendue face à cette situation dangereuse m'alertent davantage. Pourquoi semblent-ils si certains de pouvoir gérer cette attaque ?

Lorsque la réunion se termine, je m'approche discrètement de Maxence, inquiet de ce que je viens de remarquer.

- Max, quelque chose ne tourne pas rond. Maxime et Valentin semblent bien trop sûrs d'eux pour une situation aussi dangereuse. Tu as remarqué leur comportement ?
Maxence hoche la tête, lui aussi perplexe face à cette étrange attitude.

- Oe ça m'a aussi interpellé. On devrait essayer de découvrir ce qu'ils cachent. Ça ne me rassure pas du tout cette histoire.

- T'as raison. On ne peut pas se permettre d'être distraits par des traîtres au sein de l'équipe, dis-je avec détermination.

Nous décidons de mener notre propre enquête en parallèle de la mission. Pour cela, nous devons rester discrets, car nous ne savons pas à qui nous pouvons faire confiance. C'est peut-être une mission suicide, mais je ne peux pas rester les bras croisés sans chercher à savoir ce qui se trame.

Le jour de l'attaque arrive enfin. La tension est palpable dans l'air tandis que nous nous préparons à défendre notre repaire. Les agents sont armés jusqu'aux dents, prêts à en découdre.
Quelques minutes plus tard, on entend un agent courir vers le réfectoire en criant.

- Ils sont là ! Tous a vos postes ! Dépêcher vous !

Le rafus commence à se créer et tout le monde cour un peu partout. Personnellement je reste avec mon escouade dans le réfectoire en attendant les assaillants. Je me place dans ma zone de tire accompagnée de Maxence.

Oh merde les Hyènes sont là.

Dès les premières minutes, les échanges de tirs ont éclaté dans une cacophonie assourdissante, le bruit des armes à feu résonnant dans toute la base. .
J'étais au cœur de l'action, aux côtés de mes coéquipiers, l'adrénaline pulsant dans mes veines. Les murs tremblaient sous les impacts des balles, et les échos de nos cris de guerre se perdaient dans le chaos. Chacun d'entre nous avait une mission à remplir, une responsabilité pour la survie de la Division.

Mes doigts glissaient sur la gâchette de mon arme, les gestes étaient désormais presque automatiques.
Les Hyènes étaient agressives, coordonnées, et semblaient déterminées à nous anéantir. Chaque recoin de la base était devenu un champ de bataille, et nos mouvements étaient contrôlés par l'instinct de survie. Tout se déroulait à une vitesse effrénée, les secondes se transformant en heures, mais chaque instant paraissait comme figé dans le temps.

Le bruit des balles fusant à mes oreilles, je m'accroupis derrière un mur pour me protéger des tirs ennemis. Mon cœur bat la chamade, les battements résonnant dans tout mon corps.
Le regard rivé sur l'horizon, j'aperçois les silhouettes sombres des Hyènes qui avancent, cherchant à s'emparer de notre base.

La bataille est violente et intense. Les Hyènes sont plus nombreuses et organisées que jamais. Nous luttons avec force et courage, mais il est évident que nous sommes en infériorité numérique. C'est à ce moment-là que je remarque un détail étrange : Valentin et Maxime semblent épargnés par les attaques ennemies. Les Hyènes passent à côté d'eux sans les toucher, comme s'ils étaient invisibles.