Chapitre 112

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Quelques heures plus tôt

Je viens de sortir du Macdo alors que Alicia m'avait laisser seule pour x raison. Je fais la route seule. J'ignorais mon téléphone qui sonnait plusieurs fois sur un numéro inconnue. Au bout de la cinquième fois je décide de répondre à cette inconnue.

📞«Allô »
📞«Non mais c'est dingue comme le temps que tu mets pour répondre à ton téléphone, on dirait une femme occupée »
📞«qui est a l'appareil »
📞«Matthieu Anderson père d'Alicia, j'ai a vous parler »
📞«Non, parler au père de mon ami n'est pas dans mes plans je vous avoue, passez une bonne journée »
📞«Ton père sait que tu connais Christian Muller »

Mince, je l'avais menacé de dire à tout le monde que c'était un traître si il disait qu'il m'avait vu avec Christian mais maintenant que tout le monde le sait déjà, il n'a plus rien à perdre. Prise dans mon propre jeu on dirait. J'hésite à lui répondre puis me résigne.

📞«C'est d'accord »

*

Je me retrouve chez lui, dans son bureau, assise en face de lui. Il s'était déjà écoulé 3 minutes alors qu'il me regarde avec insistance sans même dire un mot, il veut lire mon âme ou quoi. Il me fait peur, c'est le père à Alicia donc tél père tél fille, les deux sont glauques.

-Je suis pas venu pour que vous puissiez me regarder vous savez.

-Comment connais tu Christian ?

-Club de lecture. Je rigole à ma propre blague.

Il me dévisage n'étant pas du même avis.

-On commentait sur le livre de Molière... je souris

Il soupire agacé.

-Ashley, parle.

Il est effrayant, je roule des yeux...

-On s'en fiche de comment je l'ai rencontré.

-Tu le sais.

-Sais quoi ?

-Que tout le monde sait pour moi sinon tu ne serais pas là.

-Sais quoi sur vous?

Il me dévisage avec son regard noir.

-Que je suis un putain de traître.

-Oh papa Anderson se retrouve sans ami.

Il jette son verre énervé.

-C'est pas drôle !

Euh. Il a quel âge franchement ce psychopathe. Pauvre Alicia. Il pose ses deux mains sur la table puis s'approche de moi.

-Tu es venu ici sans même broncher alors que tu me menaçais pour ne pas que je te parle de Christian. J'en déduis que tu savais que ça en valait plus la peine.

Il marche derrière moi et me maintiens les épaules hyper fort.

-Tendu?

Il me masse de manière très violente. Je me retiens de pousser un bruit de douleur. Il passe doucement ses mains sur mes cheveux puis les tire.

-Sois tu respecte particulièrement bien les clichés sur les blondes et tu m'as dénoncé en sachant que tu me menaçais ou soit...

Il arrête de toucher à mes cheveux puis s'assoit.

Dans la mafiaOnde as histórias ganham vida. Descobre agora