Chapitre vingt-deuxième

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— Un spam, réponds-je en enclanchant le contact.

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Le lendemain, mes yeux s'ouvrent alors que le soleil doit être levé depuis une bonne heure. Je roule sur le côté et appuie sur l'écran de mon téléphone pour apercevoir le fuseau. 6 heures 23. Passant une main sur mon visage aux traits encore endormis, je me lève et mes pas m'emmènent jusqu'à la salle de bains, où je rince mon visage et m'habille d'une jupe en jean blanche et d'un haut au décolleté carré, couleur bleu céleste. J'enroule quelques mèches de cheveux autour d'un boucleur afin de donner plus de volume à mon carré et une fois fait, je me maquille. J'applique ma crème de jour à l'aide d'un pinceau, mon anticernes avec un blender et une fois le tout lié par de la poudre libre, je recourbe mes cils avec l'instrument de torture du maquillage, alias le recourbe-cils, et applique une couche de mascara. Je saupoudre mes pomettes de blush et dispose une fine couche d'highliter sur mes joues. 

Je range mon matériel en m'observant dans la glace. Ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas aussi bien maquillée moi-même. Portable en main, je prends une photo de moi et l'envoie à ma abuela avec un message pour elle.

À : Abuela
¡ Hola abuela ! J'ai pensé à toi en m'apprêtant aujourd'hui ! J'espère que tout va bien en Espagne et que tu te dores la pillule sous les cocotiers, au bord de la mer. Je t'envoie plein de bisous, tu me manques

Je traverse la chambre sur la pointe des pieds afin de ne pas réveiller Jimin qui dort encore, et une fois arrivée à la cuisine, je me fais couler un café que je ne tarde pas à ingérer. Installée sur la terrasse derrière, là où le soleil se lève et m'éblouit, j'allume mon ordinateur portable en avalant un cookie que j'ai fait hier dans l'après-midi. C'est pas tout ça, mais je n'ai fait que recopier mes recherches et écrire le résumé, maintenant, il faut réellement que je commence l'écriture de mon nouveau chef-d'oeuvre. Et en plus de ça, mon éditrice m'a dit que c'était aujourd'hui qu'ils annonçaient la sortie de mon tout dernier livre. Tout va pour le mieux.

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Plongée dans mes recherches, je sursaute quand la chaise en face de moi grince sur le sol de notre terrasse.

— Oh, tu m'as fait peur... soufflé-je en amenant la main à ma poitrine.

— Pardon. Tu t'es levée tôt, je ne t'ai pas entendue, fait Jimin en s'installant en face de moi, tasse à la main.

— Oui, j'étais réveillée. 

Un silence pesant s'installe entre nous deux. On n'est pas les rois de la conversation, on dirait. 

— Et donc... reprend Jimin après avoir bu une gorgée de la contenance de sa tasse. Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ?

Mes prunelles quittent l'écran de mon ordianteur pour celles de Jimin. Je remarque alors ses cheveux en bataille, ses traits encore tirés par le sommeil et ce qui me saute le plus aux yeux et son torse nu. Putain, ce qu'il est sexy comme ça. Je remballe mes hormones et réponds :

— Oui, je dois accompagner ma mère... quelque part.

Les sourcils de mon mari se déforment en se fronçant.

— À un rendez-vous, finis-je par compléter. 

Je sais qu'il veut le genre du rendez-vous mais ça ne le regarde pas alors il n'en saura rien. 

L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant