L'épouse de la mafia T1 | Park Jimin | TERMINÉE

Chapitre troisième

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Je balance mon portable à côté de moi et étouffe un hoquet de surprise lorsque je vois Jimin en face de moi.

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Il est accompagné de six autres hommes, présents à notre mariage et je reconnus parmi eux, les deux de ce matin. 

— B-bonjour... dis-je en me levant rapidement et en inclinant la tête.

Ils ont tout entendu ? Mia, la converstaion était en français...

— C'était qui ? me demande Jimin.

Mia, une idée, merde ! T'arrives bien à inventer une histoire, invente un mensonge !

— C'était... ma mère. 

— Oh, et qu'est-ce qu'elle voulait ?

Pire qu'un interrogatoire chez les flics.

— Pas grand-chose, réponds-je en carressant de ma main, mon deuxième bras, signe que je devenais nerveuse. 

Il ne faut pas qu'il découvre que je suis Tiya et encore moins que j'écris des romans...

— Je vois... Pourquoi tu n'as pas accepté que Yoongi t'accompagne ce matin ? me demande-t-il sans bouger d'un pouce.

Après la nervosité, la colère prend possession de mon corps. 

— Et toi ? Pourquoi tu ne respectes pas le droit des femmes ? renchéris-je à mon tour en croisant mes bras sous ma poitrine. 

— Elle a du répondant, en plus de ça... chuchote un de ses amis derrière lui. 

— La sacoche est toujours là... fait remarquer Yoongi en la désignant du menton. 

Le regard de Jimin me quitte pour se poser sur la table basse du salon, là où j'ai posé quelques minutes auparavant, ma sacoche, contenant mon bébé. 

Il mime un geste de la main et deux de ses amis s'approchent de moi, se postant à mes côtés.

Jimin quant à lui, s'avance vers la table basse. 

Il ne me faut pas longtemps pour comprendre la situation. 

J'allais avancer pour récupérer la moitié de mon être, des heures de travail et des nuits blanches que je ne compte même plus sur mes doigts tant il y en a eu, mais des mains se posent sur mes épaules. Putain, le fumier. Il a tout prévu. 

— Je te jure, Jimin, que si tu ouvres ça, je te casse les genoux.

Ses amis pouffent de rire pendant que le concerné de ces menaces les ignore et ouvre la sacoche. Sa main plonge à l'intérieur et il en ressort mon ordinateur portable. 

— Et moi c'est ton entre-jambe que je vais casser... rétorque-t-il sans me donner une oeillade.

Mon cerveau met quelques secondes à assimiler ses menaces. Je finis par comprendre et je me sens tout à coup mal à l'aise, presque inquiète. J'ai quand même un peu peur qu'il me fasse quelque chose qui me traumatiserait à vie.

Jimin fronce les sourcils et son regard revient se poser sur moi. Il finit tout de même par dire au bout de quelques instants :

— Un ordinateur ? 

Je soutiens son regard mais ne répond rien. Je me remercie d'avoir pris le temps de mettre un code sur mon ordinateur et sur tous mes fichiers Word. Bien trop précieux.