Massacre

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PDV Ashley:

Je marche donc vers l'entrepôt en essayant de me souvenir des instructions que j'avais reçu.

Je repère assez vite les cagettes où je dois me planquer avec Connard. De là on a une vue sur tout ce qui se passe à l'intérieur de l'entrepôt. C'est nous  qui allons faire le plus gros boulot dans cette mission car on doit surveiller les arrières de tout le monde et buter tout ce qui pourrait potentiellement les gêner. Et pourtant on est que deux.

J'ai deja tué, dans le monde des gangs c'est presque obligé. Mais là je sais que ce soir, je vais commettre plus d'un meurtre.

J'avance précautionneusement vers derriere les cagettes. Des que je suis a l'arrière de celle ci, je vois Cooper accroupi en train de discuter avec quelqu'un via son oreillette. Je décide de ne pas le déranger et je m'agenouille à mon tour a côté de lui. Je met tout de meme une certaine distance entre nous, peut être par habitude.

Je l'entends donner des consignes puis en recevoir, je ne comprend pas très bien mais à aucun moment je ne bouge ou ne parle pour ne pas le dérangé. Il ne m'a pas encore remarqué et pour l'instant ça me va.

Quand il a finit, il me regarde, d'abord surpris de ma présence. Mais son regard devient vite sombre, comme à chaque fois que je me trouve près de lui. Il me glace aussitôt le sang mais je reste la tête froide.

Cooper: Alors maintenant tu écoute les discussions des autres. Tu deviens de pire en pire, ironise -il méchamment.

Je ne sais pas d'ou me vient cette audace mais je lui repond en le regardant droit dans les yeux.

Moi: Et toi t'es de plus en plus con.

Connard: Je sai pas ce que t'essaies de faire mais arêtes tout de suite. Tu fais moins la maligne hein quand je te frappe.

J'ai un sentiment de peur qui s'installe en moi. Mais le pire c'est que je me sens honteuse alors que je sais que rien n'est de ma faute. Le fait qu'il dise lui même qu'il me fait mal et qu'en plus il ai l'air d'en être fier me file la chair de poule. Je ne perd pourtant pas mon sang foid, en tous cas de l'intérieur.

Moi: Logique, je suis la fille de ton patron et on est en mission que à deux, si tu me ais mal tu serai alors tout seul.

Il rigole, ce son me brule les tympan alors même qu'il chuchote pour ne pas se faire cramer. C'est sa voix, elle m'a tellement hantée que je la reconnaitrai a dix Km. Peut être mon instinct de survie.

Lui: Je te l'ai deja dit il me semble, fille du patron ça ne marche qu'un temps avec moi et ce temps est écoulé. Aussi, je serai tres bien me débrouiller seul pour assurer notre poste, tuer c'est mon domaine. Bon maintenant arrête de faire la belle, baisse toi, le camion arrive dans deux minutes. Prépare ton arme.

Je ne repond et me contente de lui obéir. Qu'il en profite bien ça n'arrivera pas souvent.

Je sais qu'au moins a partir de maintenant on aura plus besoin de vraiment se parler, il va juste me dire quoi faire. Même si je n'aime pas qu'on me dicte quoi faire, au moins il ne me dira que ça.

Il avait cependant raison dans ses propos car deux minutes plus tard, on entend le crissement des pneus près de nous. Je peux voir tout ce qui se passe grâce au trou que j'ai créé entres les cagettes.

Le camion s'arrête en plein milieu de la pièce centrale du hangar. Deux hommes baraqués en sortent. Ils sont tous les deux tatoués. En regardant mieux leurs tatouages, je vois le signe des Peacky's sur leur avant bras: une rose dont le fleur est coupé et ou il reste juste un tige, la fleur en dessous de celle-ci, dans une marre de sang.

Ennemis or moreΌπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα