Le sentir en moi était la chose que mon corps voulait mais mon cerveau, lui , refusait de céder.

Je ne pouvais pas autant lâcher prise j'avais une fuite à organiser. Mais alors comment faire lorsque que ton corps , ton coeur et ton cerveau étaient en désaccord. Deux contre un le combat était déjà gagné me direz-vous mais la raison l'emportait sur les sentiments.

Pantelante, j'avais attendu avec espoir de le voir revenir sur ses pas et me prendre profondément sur le plan de travail.

Mais il n'en fit rien du tout.

Les heures étaient passées mais toujours aucune trace de lui et ce fût à 21 h que je compris qu'il ne servait à rien de reste là . Frustrée et triste j'avais rejoint la chambre vide .

J'espérais alors ce matin pouvoir avoir une discussion avec lui à ce sujet. Je voulais qu'il m'explique si il pensait vraiment ses mots où c'était tout simplement pour me rassurer à l'instant.

Ses paroles continuaient de trotter dans ma tête et continuerons si jamais je n'avais pas d'explication.

J'essuyai d'une main mal à droite la sueur qui perlait sur mon front. Le rêve de cette nuit n' avait en rien arrangé mon état.

Il s'était insurgé dans mes rêves pour me faire l'amour comme jamais. C'était si doux mais aussi sauvage. Chacune de ces  sensations n'avaient pas laissé mon corps indifférent. Je m'étais réveillée le corps en nage et les hormones en feu , je fûs quelque peu déçu losrque je sû que ce n'était qu'un rêve. Mais je m'étais vite ressaisie.

Je quittai le lit et pris immédiatement la direction de la salle de bain . Je n'avais aucun souci à me présenter devant lui en pyjama mais connaissant mon état d'esprit actuel je ne prendrais pas le risque .

J'avais cette forte impression de sentir le sexe .

Après une douche chaude et très agréable, je me vêtis d'une combinaison pantalon en velour noir et avais attaché ma crinière en un chignon mal fait.

Le reflet du miroir me fit faire un pas en arrière. Pas de cernes violet, pas d'yeux bouffis par les larmes , aucune marque de coup sur le corps , et aucun reflet vide dans les yeux .

En seulement trois jours j'avais changé. Je n'étais plus cette loque humaine , j'étais différente et j'aimais beaucoup ce que je voyais . Et je ferais tout pour que cela continue comme ça .

Il était temps de penser à moi , de me sauver !

Je rejoignis le séjour mais il était vide. Aucune trace de lui adosser à l'hublot une tasse de café dans les mains. Je jetai un coup d'œil à l'horloge murale qui indiquait déjà 11h30. Nous étions lundi et déjà assez tard , il devait sûrement être au travail.

Sans m'avoir dit au revoir ?

Mais qui es-tu pour autant de privilège ma pauvre ?

Qui suis-je vraiment ! Je me prenais déjà beaucoup trop la tête , je m'attribuais des droits que je n'avais même pas . Si ça continuait comme ça je ne donnerais pas chère de moi.

Je devais partir le plus vite possible !

Je guettai les portes de ascenseur comme une folle furieuse.

Il m'avait laissé seule. Peut être était-ce l'aubaine que j'attendais depuis que j'avais poussé mon premier cri.

Peut être était-ce l'unique chance que la vie m'offrait pour tout changer.

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