[ Dear June.]

33.

« Need a therapy »

Je suis totalement dans les vapes.
Je crois bien que c'est la première fois depuis très, très longtemps que je dors aussi bien.

J'ai légèrement mal en bas du dos mais bon, c'est les risque du métier.

Je me tourne du côté d'Alec qui est totalement vide.

C'est normal qu'il sois vide après tout-...

Hein?

Je me fige et me redresse aussitôt. Alec est pas dans mon lit? Non, dîtes moi que je rêve.. Alors là  y'a deux explications, soit mon père l'a trouvé ici et l'a fait sortir de force sans que je n'entendes le moindre bruit, sois il s'est barré comme un voleur sans même me dire au revoir et sincèrement j'espère pour lui que c'est la première option.

Je me lève en trombe et saisit mon téléphone.

Aucun message de la part d'Alec..

Je m'habille rapidement et me lève en trombe avant de me diriger vers la porte de ma chambre.

C'est en descendant les escaliers que j'entends des éclats de voix provenant de la cuisine.

Je suis resté bouche bé face à la scène sous mes yeux.

Alex et Zéphyr sont actuellement dans ma cuisine, Alec entrain de mettre la table et Zéphyr entrain de faire des crêpes...

Je suis resté un planté là un bon moment avant que le joyeux petit couple ne me remarque.

- Pourquoi tu nous épies ?
M'interroge Zéphyr l'air agacé

Je le regarde en souriant

- Euh... Peut-être parce que mon frère et mon copain sont tout les deux entrain de faire à manger dans la cuisine de Monsieur Lélio auguste Torrens  comme si de rien était?

Les deux s'échangent un regard avant d'explosé de rire.

- Ton père et ta belle-mère sont parties tôt ce matin et ton frère galerais avec les crêpes
Me lance Alec avant de venir déposé un bisous sur ma joue
T'as bien dormie sinon?

Alec venait de susurrer cette phrase à mon oreille..

Des flashbacks de moi hier soir dans des positions assez obscènes ont aussitôt refais surface..

- Espèce d'idiot.
Lui dis-je en le poussant

C'est plus fort que moi, j'ai à peine croisé son regard que je me suis revue au dessus de lui.

Tout en essayant de chasser toutes ces pensées parasites de mon esprit, je me suis assise en attendant que les hommes finissent de faire le petit-déjeuner.