Dans l'ascenseur

1. Dans l'ascenseur

Hello, je me lance sur la plateforme Wattpad ! Voici un repost du premier One-shot (et le seul) que j'ai écrit il y a déjà quelques temps sur l'univers de Naruto. Je vous souhaite une agréable lecture!

Disclaimer: L'univers de Naruto et ses personnages originaux ne m'appartiennent pas.

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" You got me so high, so high I cannot feel the fire"

Traduction : Tu m'élèves si haut, si haut que je ne peux ressentir le feu – Promises (Skrillex & Nero remix).

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– Rappelle-moi encore pourquoi je dois t'accompagner à ce rendez-vous ?

– Pour que ça n'ait pas l'air d'un rendez-vous justement. Cette fille me harcèle presque, depuis que l'on s'est croisé. Avec toi dans nos pattes, elle ne pourra pas faire ce qu'elle veut.

– Merci, c'est très gentil Sasuke, ajouta-t-elle sarcastique. Je me demande encore comment est-ce que l'on est devenu amis, toi et moi.

– Qui se ressemble s'assemble. On n'est pas si différents toi et moi, et tu me fais beaucoup moins chier que tous les autres alors...

Elle lui lança un regard de travers.

Sasuke et elle s'étaient connus au lycée. Ils étaient dans des classes différentes, mais qui se rejoignaient pour certaines matières. Le professeur leur avait ordonné de se mettre par groupe de deux et comme d'habitude, tous les groupes s'étaient formés sans elle. À sa grande surprise, un garçon de l'autre classe était lui aussi seul et le professeur avait vite réglé le problème en les mettant ensemble. La préparation de l'exposé s'était déroulée dans une ambiance gênée où ni elle ni lui ne parlaient. Sasuke arborait en permanence cet air nonchalant de mauvais garçon qui la terrifiait. Il n'avait pas l'air de vouloir participer à quoi que ce soit alors, le soir, en rentrant chez elle, la jeune fille avait pris la décision de faire tout le travail toute seule. Elle ne voulait pas que ses notes en pâtissent, alors elle lui donnerait à lire le travail qu'elle aurait soigneusement rédigé. Il s'en sortirait avec une bonne note même s'il n'avait rien fait, mais elle préférait encore ça, à l'idée de le confronter.

Les jours suivants étaient passés et aucun des deux n'avait cherché à prendre contact avec l'autre, ils se reverraient le jour de l'exposé ou elle lui remettrait son travail qu'il aurait à présenter. Sauf que le jour de l'exposé, ce qui arriva la surprit : ils avaient tous deux fait un exposé de leur côté en pensant que l'autre n'avait rien fait. Pour la première fois, elle éleva la voix contre lui pour se plaindre. Ils auraient pu éviter tout ce travail inutile, s'il avait daigné répondre aux sollicitations maladroites qu'elle lui avait fait, mais monsieur n'avait pas prononcé un mot. Elle découvrit plus tard que c'est parce qu'il l'avait jugé –à tort– en se disant qu'elle lui serait inutile et ne saurait absolument rien faire.

Cet idiot l'avait prise pour une incompétente.

Il était vrai que sa timidité lui posait pas mal de problèmes, renvoyant aux autres une image fausse d'elle, mais quand même ! Seulement, elle avait fait pareil : elle l'avait pris pour un mauvais garçon, un fainéant –même si la partie mauvais garçon n'était pas complètement fausse non plus. Ils avaient ensuite décidé d'utiliser le reste de la matinée pour choisir ce qu'ils conserveraient de leurs deux exposés et qui dirait quoi.

Elle se remémorait souvent avec un sourire, les événements qui les avaient poussés à devenir amis. Tout était parti d'un quiproquo, comme quoi, il ne fallait ne pas toujours juger un livre à sa couverture. Ils étaient par la suite restés en contact, mais ce n'est vraiment que lors de leur entrée à l'université qu'elle pouvait dire qu'ils étaient devenus de vrais amis. Elle avait alors pu découvrir d'autres facettes de sa personnalité.