Magnolia

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20 juillet, Rome. 8 h 06
Italie

Le réveil est dur ce matin, j'ai entendu Jay se disputer avec Ben, il se semble, pour un problème de chaussettes. Elliott me tient dans ses bras un peu plus fort à chaque fois que je bouge. Il m'a manqué.
Le temps qu'il se réveille (ce qui était très dur à faire) je prend une douche en repensant à cette nuit et à ce qui va se passer maintenant.

Ses paroles me reviennent en tête, il m'a presque avoué ses sentiments non ?

En réalité, je suis terrifiée. Je suis terrifiée à l'idée qu'il me lâche maintenant, je ne veux pas le perdre. Pas encore.

Je lâche un soupir et enroule une serviette autour de moi, J'enlève l'élastique en laissant mes cheveux détachés pour le moment. Je prends mon téléphone pour chercher une idée de coiffure à faire sur Pinterest, je déteste les avoirs détachés comme ça quand il fait chaud.

Elliott arrive par-derrière et il m'enveloppe la taille avec ses bras. Il dépose de chastes baisers le long de mon cou en me serrant contre lui, je pose mon téléphone et lui fais fasse en enroulant mes bras autour de sa nuque.

- C'est dur de te réveiller le matin, la prochaine fois, je prends un seau d'eau glacée.

- Je dormais bien, avec toi... Il pose sa tête contre mon cou en essayant de se réveiller, je passe ma main dans ses cheveux et le serre contre moi. Mon cœur bat à cent à l'heure.

- Elliott... Tu regrettes ?

Je l'entends soupirer et ses mains descendent sous mes cuisses, il me porte et me pose sur le lavabo, son regard fixé sur le mien.

- Magnolia, jamais je regretterais d'avoir fait quelque chose avec toi, tu as compris ?

- Mais si c'était une erreur. Ce n'est peut-être pas moi qu'il te faut. Elliott réfléchis bien s'il te plaît...

- C'est toi que je veux, Magnolia Shell. Toi. Pas une autre.

Ses lèvres se posent sur mon front et ses doigts s'entrelacent aux miens avec douceur.

- Prépare-toi, ma chérie. Il s'éloigne et il prend une serviette propre sur le meuble de la salle de bain. Met un short ou une robe, mon ange. Tu es sublime alors t'étouffe pas sous un pantalon pour des connasses refaites.

Si seulement, c'était ça Elliott, ça serait plus simple...

***

20 juillet, Rome. 22 h 56
Italie

La journée a été merveilleuse, Elliott nous a amenez à Venise aujourd'hui. On fait une balade en bateau, on a mangés dans un restaurant succulent. Il m'a accompagné m'acheter plusieurs souvenir, des robes, de la décoration, des bougies. Il semblait un peu inquiet en me voyant avec mes 10 bougies à la caisse. J'adore ça.

Il est bientôt 23 h et on se détend sur la terrasse, des leds éclaire faiblement la terrasse pendant qu'on mange.
On a commandé une grosse assiette de spaghettis que je partage avec Elliott. Je reste silencieuse en regardant nos amis faire un just dance.

Elliott remarque mon silence, car il entrelace nos doigts sous la table et passe son pouce sur ma paume.
Nos amis nous regardent ils prétendent un gros coup de fatigue pour rentrer et nous laisser tout les deux. On a besoin d'une discussion, on le sait tous les deux.

Je le suis à l'intérieur de la chambre et il ferme la baie vitrée. Ses bras sont posés de chaque côté de mes hanches, qu'il presse à nouveau contre lui. Son visage s'enfuit dans mon cou en murmurant.

- Dis-moi la vérité, Magnolia. Je peux plus faire semblant.

Il me regarde à nouveau, le regard perçant et plein d'espoir, ça me déchire le cœur de voir qu'il a les larmes aux yeux. Je pose ma main sur ça joue, on est tellement proches que nos nez se touchent. Son souffle se cogne sur mes lèvres, ce même souffle, près à se briser à n'important quel moment.

- C'est toi... Magnolia, dis moi que c'est toi. Je le sais déjà, mais je veux te l'entendre dire... Je t'en pris.

Sa main effleure ma joue et sa voix se brise sur le dernier mot, il s'effondre par terre et ses bras s'accrochent à ma taille le plus fort possible. Il sanglote et me serre encore plus fort, mais je suis incapable de réagir.

Je me suis mise une centaine de fois à ça place en prenant la décision de le laisser, j'ai pleuré pendant des mois.
Mais voir l'homme que j'aime, souffrir autant, 10 ans après, a le don de me briser le cœur en mille morceaux.
Mon long silence me trahit, ses sanglots se font plus forts, plus douloureux. Il peine à respirer et ses bras me serre plus fort.

- Tu m'as manquée, je t'ai cherché pendant des années... Il fait une pause et lève la tête vers moi, les larmes coulent à flots sur son visage. Je me laisse glisser parterre à mon tour et je passe ma main dans ses cheveux. Mon cœur me fait horriblement, mal, mais je refuse de pleurer devant lui pour une erreur que j'ai faite. Pourtant, mes larmes m'aveuglent.

- Je t'ai envoyé des milliers de messages, des lettres, Magnolia, j'avais besoin de toi. J'ai changé de pays pour te retrouver. Dis quelque chose, explique moi. Je veux comprendre et avancer main dans la main avec toi. Je veux que tu me dises que c'est toi celle que je cherche depuis 10 ans.

- Elliott... Je relève sa tête pour qu'il me regarde, il essuie mes larmes sans se soucier des siennes.
Je suis là maintenant... Tu m'as retrouvée. Je t'expliquerai, je te le promets, mais pas maintenant. Je ne suis pas prête encore.

Il pose sa tête sur ma poitrine en se calmant peu à peu, ses bras me garde fermement contre lui.

- Tu as des amis, Magnolia ? Souffle t il sans me regarder.

- Oui, toi.

Ses lèvres se posent sur les miennes avec amour et mon cœur se réchauffe, près à exploser. Je ne sais pas comment il a réussi à revenir à moi, mais je sais qu'un jour ou l'autre, c'est moi qui serais revenue.

Magnolia.Onde as histórias ganham vida. Descobre agora