Chapitre 41

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SCARLETT

Flo : merci d'avoir attiré son attention Locky. J'ai mis un paquet de temps à trouver ces restes.

Lockwood : c'est toujours un plaisir.

Moi : j'aurais pu mourir, avant que vous décidiez de vous bouger. Vous nous avez forcément attendu.

Flo : ça sert à rien d'essayer de combattre une fille froide. Tout le monde sait ça. Si tu trouves pas sa source, c'est terminer pour toi. En particulier si t'es...

Moi : quoi ?

Flo : mouillée.

Je déteste cette fille ! C'est à moi d'être sympa avec elle, mais elle ne l'est pas avec moi.

Lockwood : c'était qui cette fille ?

Elle arrête de me regarder pour regarder ''Locky ''.

Flo : Elisabeth Creevey. Une nourrisse de l'époque victorienne. Les mères célibataires la payaient pour faire adopter leurs enfants dans des familles, mais elle empocher l'argent, et elle les noyait. Grâce à leurs ondes négatives je vais vendre ces reliques une fortune. Je serais tranquille pendant des mois.

Moi : vous êtes dingue.

Flo : on gagne tous nos vies grâce aux morts chérie. Sauf que vous, vous êtes prisonnier des engrenages. Vous êtes des esclaves dans un système diriger par les riches. Moi au moins, je suis libre. Dit-elle en récupérant son sac.

Et elle s'en va.

Moi : n'importe quoi.

Lockwood me regarde avant de la suivre et Lucy me regarde.

Moi : quoi ?

Lucy : tu devrais respirer un bon, coup.

Moi : pourquoi ?

Lucy : t'as l'air tendue.

Moi : je suis pas tendue.

Elle fait une grimace, avant qu'on ne rejoigne Lockwood et Flo.

Moi : nous on assure la protection des gens. Les pilleurs de relique c'est des mecs ignobles. Et les pilleuses de relique...

Flo : la pilleuse de relique. Dit-t-elle en me coupant. Je suis la seule. Ma propre bosse.

Lucy : y a pas de quoi être fière.

Elle s'arrête en se retournant vers nous.

Flo : il n'y a pas de quoi, avoir honte non plus. Je vais vous dire ce fleuve est remplie de fantômes des hommes qui ont tué depuis que cette ville a été bâtie. Toutes les femmes fantômes sont leurs victimes. Or celle-là est une exception, c'est pour ça que ces reliques sont chères.

Moi : oh wow, une tueuse en série, génial. Ça c'est inspirant ! J'ai une idée, faite-vous faire un t-shirt ! On peut y aller. Dis-je à Lockwood.

Flo : le monde qui force, certaines femmes à donner leurs bébés. Ça c'est ignoble.

Elle commence à partir et Lockwood l'arrête.

Lockwood : attends. Attends Flo.

Elle s'arrête avant de se tourner vers Lockwood.

Lockwood : je connais un acheteur.

Moi : Lockwood.

Lockwood : le musée des enfants trouvés. Ils payeront bien plus qu'au marché noir, et là-bas elles seront à l'abri.

Flo : tu veux quoi, tu veux que je me face arrêter ? Non, merci.

Lockwood : tu seras anonyme et je ferais l'intermédiaire.

Flo : Locky, t'es vraiment gentil. Même si c'est plus facile de l'être, quand on est friqué.

Lockwood : et en échange, tu nous dis ce que tu sais sur Danny Clough.

Flo : il est arrivé quoi à Danny ?

Lucy : il est mort.

...

On est dans un café près du fleuve, je suis en train de mettre du sucre dans mon café et Lockwood me donne une tartine qui vient de finir, juste pour moi. On se regarde tous les deux et il me sourit légèrement, je regarde Lucy qui se met à sourire avant de boire dans sa tasse.

Flo : pauvre Cloughy. Dit-elle en revenant vers nous. Une fois il m'a dragué. Nous dit-elle en s'asseyant à côté de Lucy. Evidement il était soûl.

Lockwood : c'est pas évidant.

Flo : bien sûr, que c'était évidant. Il était tout le temps soûl. Ça doit être comme ça qu'ils l'ont attrapé.

Lockwood : qui ça ?

Flo : ces parasites. Ces ordures.

Lucy : pourquoi Tendy's l'a pas aidé, il a bossé pour eux pendant des années.

Flo : Tendy's en a rien à foutre de lui. Son talent s'effacer. Il était facilement remplaçable.

Lockwood : on veut savoir qui est sont complice, qui l'a lâché alors qu'il agonisé.

Flo : je penche pour Jack Carver. Mais je te déconseille de t'approcher de lui. Je rigole pas.

Lockwood : on a pas le choix. C'est important Flo. Où on peut le trouver.

Flo : laisse un mot là-bas, et il viendra peut-être à toi.

On se tourne pour voir qu'elle regarde un tableau avec plusieurs papiers dessus.

Flo : mais il faut que ton mot soit bien tourné. Qu'il puisse pas l'ignorer.

Lockwood sort un carnet avec un stylo et il commence à écrire un mot, je me penche vers lui et je regarde le message qu'il écrit.

Moi : ''on est au courant pour le miroir''. T'écris notre adresse ? T'es dingue, c'est du suicide !

Lockwood : on doit tout faire pour qu'il se pointe. C'est notre seul espoir.

Il me regarde avant de se lever pour aller déposer le mot sur le tableau. Il revient et il demande à Flo.

Lockwood : dit moi tout sur leur réseau ? Ils revendaient à qui ?

Flo : ils faisaient affaire avec Julius Winkman. Un antiquaire de Bermondsey, qui travaille avec sa femme. Mais un conseil, ne met pas ton nez là-dedans.

Moi : quoi, pourquoi ?

Flo : laisse-moi être plus claire, chérie. Si c'est pas Carver qui vous tue, alors ça sera eux.

Lockwood : merci Flo. Tiens.

Il fouille dans sa poche avant de lui donner un morceau de tissu.

Lockwood : un souvenir de Danny. De celui qu'il était vraiment.

Elle ouvre le morceau de tissu et on voit que c'est son badge.

Flo : je suis toujours surprise quand tu passes me voir, Locky. Surprise que tu sois en vie.

Je regarde Lockwood et quand il me regarde, je baisse les yeux et je fixe mon café.

Lockwood & CoWhere stories live. Discover now