Chapitre 35

503 32 11
                                    

LUCY

Scarlett : Lockwood, tu dois me croire.

Lockwood : tu n'es pas Marissa Fittes.

Scarlett : pourquoi ça ? Parce que tu veux pas être mon Tom Rotwell ? Un second choix ?

Il se met à rire légèrement.

Scarlett : c'est pas vrai. C'est ça, hein ?

J'ai l'impression, d'être de trop ?

SCARLETT

Moi : tu sais très bien, que je dis la vérité. Et que j'ai raison sur ce que tu dissimules dans cette pièce.

Lockwood : tu parles de quelque chose que tu ne peux pas comprendre. Certes tu entends mieux les visiteurs que toutes les personnes que je connaisse, mais tu ne peux pas t'adresser à eux, et si tu as un jour le malheur de me reparler de cette pièce, tu seras virée de l'agence.

Il s'en va et je sens les larmes me monter aux yeux. Qu'est-ce qui m'a pris de venir ici. Je regarde Lucy qui ne dit toujours rien et je m'en vais.

...

J'entends quelqu'un toquer à la porte.

Moi : oui ?

Je sèche mes larmes avant de me redresser et je vois Lockwood monter les escaliers. Qu'est-ce qu'il me veut ?

Lockwood : salut. Je sais que je ressemble à Anthony Lockwood, mais c'est pas moi. En réalité je suis un médecin qualifié, alors.

Moi : chouette. Parce que qu'est-ce qu'il a été con avec moi tout à l'heure.

Il ne bouge toujours pas alors je lui dis.

Moi : vient. Montre-moi ce que tu sais faire.

Il monte la dernière marche avant de venir s'asseoir à côté de moi sur mon lit. Il me regarde ne savant pas comment agir.

Lockwood : je suis pas sûr...

Je lui donne mon poignet en relevant la manche de mon pull pour voir l'entaille que je me suis faite au poignet. Il prend un morceau de coton avant de le tremper dans un bol, et il me dit.

Lockwood : ça risque d'être douloureux.

Moi : c'est gentil de prévenir.

Il commence à désinfecter doucement ma blessure et il me dit.

Lockwood : j'ai perdu mes parents quand j'avais six ans. Alors je dois dire...je dois dire que j'aime pas beaucoup évoquer mon passé. Et c'est ça qui se trouve derrière cette porte.

Moi : d'accord.

Lockwood : et...tu as non seulement réussi à me convaincre, que tu étais surement l'une des deux seules personnes ou en tous cas connu dans l'histoire a être entré en communication avec des esprits, mais tu m'as permis de réalisé qu'on avait un type trois à la maison depuis tout ce temps. Deux évènements qui avaient une chance sur un milliard de se produire. Peut-être que c'est a cause de ça que j'ai pas tout de suite...

Moi : je sais. Dis-je en le coupant. Je me serais pas cru non plus.

Lockwood : c'est pas...c'est pas ça le problème.

Il prend un pansement avant de le mettre délicatement sur mon poignet.

Lockwood : le problème, c'est pour quelqu'un, comme moi, qui aime être sous les feux de la rampe, c'est qu'il faut réussir à s'adapter une fois qu'on réalise que la véritable raison de notre présence c'est peut-être pour attirer l'attention sur une autre personne.

On se regarde tout les deux pendant plusieurs secondes et je lui dis.

Moi : alors tu me crois.

Lockwood : oui. Oui je te crois.

On continue de se regarder dans les yeux pendant plusieurs secondes avant qu'il ne tourne la tête.

Moi : merci.

Il sourit légèrement et je lui dis.

Moi : tu sais que j'aime pas les feux de la rampe, moi ?

Lockwood : je sais. Dit-il en souriant légèrement. Ça peut rendre fou.

Moi : ça peut faire de moi un bon atout dans l'agence, n'est-ce pas ?

Il rigole légèrement avant de me dire.

Lockwood : je ferais pas deux fois la même erreur.

Je me mets à sourire et il me regarde encore une fois en souriant légèrement lui aussi.

Lockwood : on va se montrer prudent.

Mes doigts commencent doucement à caresser les siens et il commence à faire de même. Je...je me sens bien avec Lockwood...vraiment bien.

Lockwood : je te le promets.

Je le vois regarder mes lèvres et je fais de même. On regarde nos mains avant de s'écarter l'un l'autre.

Lockwood : bon alors, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Moi : oui. En gros il a dit qu'il sentait que je mettais approcher d'un truc puissant. Ça la rendu agressive. Et il a dit que la mort approcher.

Lockwood : que la mort approchée ?

Moi : ouais. Vachement originale. Mais il avait l'air très sur de lui. On devrait en parler à George.

Quelqu'un monte les escaliers et on tourne la tête pour voir que c'est Lucy.

Lucy : George n'est plus là.

Moi : quoi ?

Lockwood : il est 2 h du matin.

Lucy : il y avait ça sur son bureau.

Elle donne un papier à Lockwood et je le regarde moi aussi. Il y a des symboles et une phrase en dessous, ''la vérité n'est pas de ce monde''.

Lockwood : il faut qu'on le retrouve. Tout de suite.

On se lève de mon lit avant de descendre, on s'équipe tous avant de sortir de la maison pour retrouver George.

Lockwood & CoWhere stories live. Discover now