Je veux les voir

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Hélène

Je sors de la douche.

J'avais encore tué un homme.

Je regarde mon reflet dans le miroir. C'est con, mais j'arrivais encore à me regarder après ça. Je n'avais rien éprouvé. Ni remords, ni peine.

-La fille de ton père, pas de doute.

Je soupire et m'installe sous la couverture en gémissant de bonheur. Il n'y avait qu'un seul lit et Léo n'était pas là. J'imagine qu'il était pour moi. Je ferme les yeux.

J'ai dû m'endormir aussitôt, car quand j'ouvris les yeux, Léo s'installait à côté de moi en mode tout va bien, je fais comme chez moi. Le torse nu, en boxer.

Putain ! Je dors toujours sans culotte ! J'étais une grosse flemmarde et quand il fallait se lever pour faire pipi, je n'avais pas besoin de la baisser pour me poser sur la lunette.

On ne juge pas !

Je gigote pour tirer un maximum mon tee-shirt qui s'était relevé pendant mon sommeil. J'attendrais qu'il s'endorme pour mettre un bas de pyjama. Même s'il faisait vraiment très chaud. C'était insoutenable !

-Arrêtes de gigoter. Grogna Léo en me tournant le dos.

-Désolée. Je ne m'attendais pas à dormir avec quelqu'un. Je réponds sur le même ton.

-Parce que tu ne croyais tout de même pas que j'allais me taper le canapé ? S'esclaffe-t-il en se tournant vers moi.

-Peut-être. Je grommelle en tournant le dos à mon tour.

Je le sens qui s'approche pour venir se coller contre moi. Ma respiration se fait plus rapide, mes muscles étaient tendus. Je sens son souffle contre ma nuque.

-Je sais que tu ne portes pas de culotte, je l'ai vu quand j'ai soulevé la couverture. Me dit-il, la voix à demi moqueuse.

Je jure comme un charretier et me lève pour aller en enfiler une dans la salle de bain. Quand je reviens dans la chambre, il était sur le dos, les bras derrière la tête avec ce sourire stupide que j'avais parfois envie de lui arracher du visage. Je m'installe et lui tourne le dos en restant bien éloigné de lui.

Il éclate de rire et ferme la lumière.

"-Libères toi !

-Je ne peux pas, je ne sais pas comment faire papa !

Mon dos me faisait affreusement souffrir. Les lamelles de mon dos commençaient à sentir. J'étais persuadée qu'il commençait à s'infecter et j'étais terrorisée à l'idée que Ming revienne.

-Si tu n'es pas capable de te libérer seule, quelques jours d'isolement de plus te feront le plus grand bien.

-Papa, ne fais pas ça ! Je ne sais pas comment faire !

-Utilise ta tête Hélène. Je reviendrai quand je le pourrai.

-Papa ! Ne me laisse pas s'il te plaît !

Mais il avait déjà fermé la porte. Je hurle à plein poumon, mais ils ne vinrent pas."

-Hélène ? Réveille-toi !

Je me réveille en sursaut. Des mains me tenaient de force contre le matelas. Je retourne l'étranger sur le dos et me retrouve à califourchon sur lui, la main autour de son cou.

-Hélène, c'est Léo. S'il te plaît.

Il tentait de respirer. Ma vue était embuée, je n'arrivais pas à le distinguer à travers mes larmes. Il se redresse pour me faire face. Je cligne des yeux, laissant mes larmes couler sur mes joues. Elles se mêlèrent avec la sueur. Mes cheveux me collaient, j'avais chaud, j'étais terrifiée.

Léo prend mon visage dans ses mains et me force à le regarder.

-Regarde-moi, ce n'étais qu'un cauchemar. Je ne te laisserai jamais.

Je hoche la tête et pose mon front contre le sien en fermant les yeux. Je me détends peu à peu en reprenant mon souffle.

-Je ne te laisserai pas. Répète Léo. Je te retrouverai toujours, je te le promets.

Je m'accroche à lui, les mains tremblantes. Il m'embrasse et passe ses bras autour de mes hanches pour me rendre mon étreinte. Ses mains passent en dessous de mon tee-shirt et monte le long de mon dos en effleurant mes cicatrices. Puis, ils les redescendent pour empoigner mes fesses.

-Je veux les voir. Dit-il contre ma bouche.

-Hein ?

-Je veux les voir.

Il fait passer mon tee-shirt par-dessus ma tête et prend ma poitrine dans ses mains. Je rougis complètement gênée.

-Ils sont incroyables. Murmure-t-il comme s'il tenait deux boules de cristal.

-Il y en a des plus beaux. Je rétorque en enlevant ses mains pour les cacher avec les miennes.

-Et bien, ce sont les plus beaux seins que j'ai jamais vus !

J'éclate de rire en le frappant à l'épaule. Il rit avec moi. Il avait réussi à me faire penser à autre chose. Je le prends dans mes bras. Il tressaille, étonné, puis me rend mon étreinte quand des coups à la porte raisonnèrent.

-Sérieusement ! S'exclame Léo en descendant du lit. Tu restes, ici, prends ton arme avec toi.

Il enfile un jogging, prend son flingue et disparaît de la chambre. Je prends mon Beretta caché sous ma taie d'oreiller et attends.

La voix de Scott résonne dans le salon. Je relâche la pression, m'habille et me lève pour les rejoindre. Scott me sourit faiblement.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Je demande en acceptant son accolade.

-C'est Gaby, elle est blessée. On nous a poursuivis en voiture, elle a été touchée à l'épaule pendant la fusillade.

-Quoi?! Elle va bien ? Où est-elle ? Je m'exclame paniquée.

Hors de question que je perde une amie comme Gaby, j'avais besoin d'elle !

-Elle va bien, elle est toujours aussi chiante, mais elle va bien.

Je soupire de soulagement.

-Où l'as-tu emmené ? Lui demande Léo.

-Elle est avec la Nurse de l'Organisation. Lui répond Scott.

-As-tu réussi à apercevoir vos poursuivants ?

-Non, mais une chose est sûre : quelqu'un sait qu'on est ici.

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Coucou à tous! J'ai publié trois chapitre, du coup j'ai mis un peu de temps avant de republier.

Pas de panique, j'ai plusieurs chapitres en avance, les idées fusent en ce moment!

En tout cas j'espère qu'il vous a plu, il est court peut être un peu barbant (ou pas!) mais il est nécessaire pour la suite!

Il faudrait que je pense à publier la playlist de Léo!

En tout cas rendez vous au prochain chapitre!

Gros bisous!!!! Lilie <3


Protection (très) rapprochéeWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu