La rage au ventre

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Hélène

''-Ma fleur, un jour du vivras des épreuves plus difficiles que celle-ci. Elles te sembleront insoutenables. Il te faudra beaucoup de courage, mais surtout beaucoup de jugeote. Tu dois agir rapidement, évaluer les possibilités qui s'offrent à toi. Tu es ma fille, ils te croient faible, sans esprit. Ils ne te verront pas venir. Ne les laisse pas gagner.''

De l'eau glacée me réveille en sursaut. Le froid mordait ma peau et mes os. J'avais envie de hurler, mais ce putain de bâillon m'en empêchait.

Mes deux geôliers n'étaient pas seuls. Mon souffle se fait plus rapide. Ils venaient encore pour moi. Pour le faire du mal.

-Mademoiselle Black !

Matteo.

Ce gros enfoiré prend une chaise et s'assoit en face de moi, son sourire écurant et son regard porcin me dégoutaient. Il se délectait de ma situation. Quand chemise à carreau effleura ma nuque pour m'enlever le bâillon, j'eus un frisson d'horreur.

Ma bouche était pâteuse. J'avais affreusement soif.

-Je suis désolée pour ce petit contre temps, j'avais à faire. Vous devez être affamée, j'ai fait apporter un plateau pour vous.

Je ne réponds pas et regarde le plateau repas que casquette déposa sur mes genoux, suspicieuse.

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas empoissonné. S'esclaffe Matteo.

On libéra la main droite pour que je puisse manger. Je pris seulement le verre d'eau et le bus en une gorgée.

-Vous savez, Mademoiselle Black, votre père était mon meilleur ami. Mais nous avions eut quelques petits différents. Notamment à cause de cette histoire de proxénétisme. Il a monté tout le réseau contre moi. À cause de lui, j'ai perdu ma femme et ma fille. Et puis j'ai su qu'il avait une fille lui aussi. Une jolie petite fleur cachée à mon insu. J'ai voulu vous tuer devant ses yeux, pour me venger. Mais Pierrick en a décidé autrement en tuant votre père en premier.

Je ne réponds pas. Il pouvait tout tenter devant moi, même en faisant exprès de m'appeler avec le nom de mon père. Je ne craquerai pas devant lui.

-Vous lui avez donné quoi bande d'idiots ? S'exclame-t-il en regardant ses deux hommes d'un air assassin.

-Elle se débattait !

-Elle est incapable de parler bande d'abrutis ! Putain, vous ne pouviez pas tenir votre bite en place ! Pas d'autres injections avant demain compris ?

Les deux hommes acquiescent. L'un d'eux prend mon plateau repas puis le fait tomber en trébuchant sur mon pied. Matteo jure en le frappant derrière la tête et le dégage du sous-sol à coup de pieds au cul. Ils montèrent et fermèrent la porte.

Je soupire de soulagement, je pouvais bouger les jambes et tendre mon bras. Je tends l'oreille et ne leur entends pas à travers le plafond. Cette nuit, je dégage d'ici.

Léo

-On a fait toutes ses planques, ça n'a rien donné !

Je frappe dans le mur en hurlant de rage. Gaby et Scott ne disaient rien, adossés à la voiture. Lucas et Antoni étaient assis dans la voiture, l'un sur un ordinateur portable, l'autre au téléphone. Nous étions à la recherche d'Hélène depuis une semaine. J'avais les nerfs, je ne dormais plus. Il en était hors de question tant qu'on ne l'avait pas retrouvé.

-Il faut qu'on réfléchisse ! L'investigation nous a bien dit qu'ils n'avaient pas quitté le sol.

-Peut-être que si Gaby. Souffle Scott.

-Nous sommes allés dans tous ses endroits favoris, ses villas, ses planques de chasses. Rien du tout. Elle n'est nulle part ! Je m'exclame.

-Ils peuvent être n'importe où. Soupire Gaby les larmes aux yeux.

J'avais envie de tout casser. Je voulais frapper, tuer. Si jamais je retrouve ces enculés, si jamais ils lui ont fait du mal. Je les viderai comme les gros porcs qu'ils sont.

-Au niveau international, Antoni, tu as trouvé quelque chose ? Lui demande Scott en signant en même temps.

Celui-ci lui répond qu'il est dessus. Lucas raccroche en pestant.

-Les investigateurs n'ont pas de neuf. Je leur ai demandé s'ils avaient connaissance d'une planque en dehors du sol français, ils me rappellent dans quelques minutes.

-Bande d'incapable. Grogne Gaby en allumant sa cigarette.

-Nous devrions aller en Allemagne, je ne vois que ça. Dit Lucas en s'asseyant à côté de son frère.

-On n'en est pas sûr. Je lui réponds en prenant la cigarette de Gaby qui grogna en allumant une autre.

J'avais fumé tout mon paquet. J'étais au bord de l'explosion. Si elle était bien en Allemagne, il était peut-être déjà trop tard.

Le téléphone de Lucas sonne. Je me redresse d'un coup, pris de vertige, je titube sur Scott.

-Mon vieux, tu devrais dormir.

-Pas tant qu'elle est entre ses mains.

Le regard de Lucas s'illumine.

-Matteo a été aperçu en Suisse ces dernières 24 heures.

-Matteo et David partaient souvent en Suisse en vacances ! S'exclame Gaby, les yeux brillants d'espoir.

-Ils y allaient une fois par an dans le chalet de David avec la femme et la fille de Matteo.

Je signe à Antoni de rechercher l'adresse de ce fameux chalet, l'estomac noué. Nous étions à cinq heures de route de la Suisse. Nous n'était pas perdu.

Matteo avait une fille, une fille qu'il a perdue suite aux accusations qui pesaient sur lui. David lui prêtait souvent son chalet en Suisse pour y emmener sa femme et sa fille en vacances.

C'était logique, la Suisse était à la frontière allemande. Matteo l'avait emmené dans ce fameux chalet, mais pourquoi ?

Je monte au volant les poings serrés. J'avais la rage au ventre. Je connaissais Matteo, c'était un gros enculé de merde. Ses hommes étaient des gros porcs violents. Mais ma belle était une guerrière, quoi qu'il arrive, je savais qu'elle tenait bon. Elle devait tenir bonne, il le fallait putain !

-J'arrive mon cœur.

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Fin du chapitre! J'espère que vous allez bien? Moi oui, je suis en Week end! Un petit Week end

En tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu! Ne vous inquiétez pas le prochain chapitre sera plus explosif ah ah!

Rendez vous tout à l'heure! Je vais en publier un deuxième c'est le Week end pardi!

Gros bisous! Lilie <3

Protection (très) rapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant