Hélène
-On devrait travailler pour Richard, regarde-moi ce jet !
Je souris et réponds au clin d'il de Scott.
Tant qu'Alicia dirige l'institution, Richard nous donnait un coup de main. Le jet lui appartenait, il était gigantesque.
-La classe monégasque ! S'exclame Lucas en montant en premier.
-Ne perdons pas de temps. Nous presse Léo en montant à la suite de son ami.
-Il m'a l'air moins grognon que d'habitude. Me chuchote Gaby avec un petit sourire coquin.
Je rougis et grimpe la dernière.
Ce jet était d'un luxe exagéré. En même temps, c'était la première fois que je montais dans un jet privé. J'imagine que mon père en possédait un de son vivant.
Il y avait un bar que Scott dévalisait déjà à la recherche de nourriture. Je m'assois aux côtés de Gaby qui le regardait d'un air faussement dégoûté.
-Je ne sais pas comment il fait pour manger autant.
-Il fait beaucoup de sport, il a besoin d'énergie. Je lui réponds du tac au tac.
-J'avais oublié que t'était aussi gourmande que lui. En parlant de gourmandise, j'ai entendu des couinements dans la chambre d'à côté.
Je me dandine sur mon siège. Léo lui gardait le nez rivé sur son téléphone.
-Vous avez bien dormi ? Insiste Gaby, un sourire faussement innocent.
-Oui. Je grommelle.
-Comme des bébés. Répond Léo en me jetant un regard brûlant.
Mon bas ventre s'embrase, je me tortille sur mon siège en tentant d'éteindre le feu qui me consumait.
Maudit soit-il.
Gaby met son masque de nuit et baisse son siège, le sourire insolent sur ses lèvres.
Maudite soit elle.
Scott s'installe face à Lucas et Antoni qui geekaient sur leur pc respectif. C'étaient des joueurs invétérés de Fortnite en plus d'être des génies en informatique.
Quelques minutes plus tard, une envie d'aller aux toilettes me prend. Gaby et Léo dormaient et les gars jouaient leur casque sur les oreilles.
Après ma petite commission, je me lave les mains et sors des toilettes quand une main m'attrape par la taille, l'autre sur ma bouche. Je tente de me débattre quand Léo nous enferme dans une cabine.
-Tu m'as fait peur !
Il me retourne vers lui et me colle brusquement contre la porte.
-Des couinements hein ? Dit-il la voix rauque.
Il me retourne en m'écrasant de son corps imposant. Il baisse mon pantalon puis ma culotte et passe sa main pour atteindre mon clitoris. Je gémis bruyamment en posant ma tête sur son torse.
-Je vais te faire hurler cette fois mon cœur.
Je jouis instantanément sur sa main. Je m'accroche à son bras, les jambes tremblantes. Il sourit dans les cheveux et me dit, la voix profondément grave.
-Il me semble que je t'ai fait une promesse.
Je l'entends qui enlève sa ceinture pour baisser à son tour son pantalon.
-Quoi ? Je demande, la voix tremblante.
-Tu ne pourras plus t'asseoir après ça bébé.
J'étouffe un cri quand il me pénètre brusquement. Ses coups de reins s'intensifièrent quand les gémissements se firent plus puissants.
J'ondule les hanches pour suivre ses mouvements. Sa main stimule mon clitoris et nous jouissons ensemble.
S'il ne me retenait pas, je me serais effondrée à genoux comme une poupée de chiffon.
Il me retourne vers lui puis dépose un baiser sur mon front.
Quand nous sortîmes de la cabine, je tentais de marcher droit, mais mes jambes flageolaient. J'avais l'air d'un faon à peine sorti du ventre de maman Bambi.
Je m'assois avec difficulté, ignorant l'hilarité de Léo. Gaby, elle, affichait un grand sourire jusqu'aux oreilles.
Je lui donne un coup de pied dans le sien.
Une heure plus tard, Léo me réveilla avec un baiser. J'ouvre les yeux, j'avais dormi comme un gros bébé. Il ne restait plus que nous dans le jet, les autres étaient sûrement dehors.
-On est arrivé mon cœur.
Je le suis à l'extérieur. Une voiture nous attendait.
-Où sont les autres ? Je demande en les cherchant du regard.
-On n'est que tous les deux ce soir. Me répond Léo en m'invitant à monter dans une Mercedes Benz SLK 350 AMG noire.
Elle était à tomber. Il monte au côté passager et démarre le moteur.
-On n'est pas habillé pour une sortie en amoureux. Je lui dis, moqueuse.
-On est à Berlin, je compte profiter avant que tout parte en vrille. Me répond Léo.
Il n'avait pas relevé le ''en amoureux ''. Il n'avait fait aucun commentaire.
-Léo, j'aimerais te poser une question. N'aie pas peur, c'est juste une question, mais elle est importante.
-Essaies toujours.
-On représente quoi l'un pour l'autre ?
Il ne répond pas. Sa mâchoire se contracte. La boulette... Hélène, tu es une idiote.
-Je suis désolée, je ne voulais pas...
-Nous sommes des amis, des amis très proches. Me coupe Léo.
Ok... Des amis avec des avantages en nature. Je hoche la tête. Je ne m'attendais pas à me sentir aussi blessée. Je pensais au contraire que j'allais me conforter dans cette même vision des choses.
Mais pas du tout.
-Oui, nous sommes des amis. Dis-je en tentant de paraître la plus normale possible.
Différents sentiments me torturent le cur et l'esprit. Pourquoi étais-je aussi blessée ? À quoi je m'attendais en fait ?
Nous faisions la route en silence jusqu'à ce que la voiture s'immobilise. Léo descend puis fait le tour pour m'ouvrir la porte. Mais pleine d'amertume, je ne lui laisse pas cet élan de galanterie.
Nous étions devant un restaurant de style brasserie. J'adorais ce genre de restaurant. Ça respirait la normalité et j'en avais vraiment besoin en ce moment.
Il va pour m'ouvrir la porte, mais je le dépasse et l'ouvre à sa place. Je n'aurais jamais dû poser cette fichue question. On aurait passé une soirée plus agréable.
On nous installe à une table contre un mur. Je jure dans ma tête, ce n'était pas un rendez-vous comme un autre.
-On file qui cette fois ? Je lui demande amèrement.
-Personne, je t'emmène juste manger un morceau. Me répond Léo en haussant les épaules.
-Je n'y crois pas une seule seconde.
La porte de la brasserie s'ouvre, un homme entre accompagné d'une femme que je reconnais aussitôt.
Alicia.
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Coucou !!!!! Fin du chapitre !
Léo, ce vilain! Pas de panique !
On sait tous que les hommes ne sont pas très démonstratifs hein? 😂
En tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu!
On se revoit bientôt !
Bisous 😘 Lilie Marley ❤
ČTEŠ
Protection (très) rapprochée
Romance"-Il t'as touché. Je les tuerais tous. Tous ceux qui oseront lever les mains sur toi.'' Hélène Rose vient de perdre son père: David Black. Pour se rapprocher de lui elle était prête à tout, quitte à le suivre dans ses ''hobbies''. Seulement ses abse...
