04 . nancy wheeler

1K 45 9
                                    

LE LENDEMAIN MATIN, Morgane rejoignit Nancy chez elle. Les deux filles montèrent dans la chambre fraîchement rénovée de l'hôte. Elles s'assirent face à face dans le lit deux places de la brune.

— J'ai quelque chose à t'annoncer, Nancy.

Celle-ci fronça les sourcils.

— Je te promets que l'on s'appellera et que dans tous les cas, tu resteras ma seule et unique meilleure amie. Je reviendrai souvent à Hawkins...

— Morgane, coupa-t-elle. Pas la peine de passer par quatre chemins.

— Je suis acceptée dans l'université que je voulais en Californie.

Dans un premier temps, Nancy fut surprise. Elle ne s'y attendait pas mais elle était tellement contente pour sa meilleure amie.

  Dans un second temps, elle la prit dans ses bras en la félicitant. Morgane savait ce qu'il lui restait désormais à faire : remplir les papiers d'inscriptions. Et les donner si l'université lui plaisait quand elle s'y rendrait.

Elle aimait organiser tout à l'avance, elle savait qu'elle reviendrait souvent dans l'Indiana et qu'elle séjournerait dans l'internat de l'université. Elle n'avait pas peur, elle avait juste un peu le stress de changer d'endroit mais ce n'est pas ce qui allait lui faire changer d'avis. Elle était déterminée.

— Tu vas quand même un peu me manquer, avoua la brune en essuyant une larme, un sourire sincère au coin des lèvres.

— Tu vas finir par me faire pleurer, Nancy Wheeler.

— Morgane Henderson en train de pleurer ? C'est possible ça ?

Morgane lui tira la langue avant d'essuyer, elle aussi, une larme solitaire. Quand on la regardait, on imaginait qu'elle avait un cœur de pierre qui pouvait tout endurer sans être affecté. Mais la vérité, c'est que Morgane avait un cœur fragile qui se fissurait facilement. Mais elle ne pleurait jamais devant les gens alors tout le monde avait commencé à penser ça.

— Alors comme ça, tu sais pleurer ? Je suis très surprise.

La blonde donna un mini coup de poing sur l'épaule de sa meilleure amie avant de la prendre dans ses bras.

— Comment Steve a pris la nouvelle ? demanda Nancy en desserrant son étreinte.

— Pas trop mal, il a dit que j'étais douée et que je méritais ça.

  — Je suis un peu déçue que tu l'aies prévenu avant moi.

  — Tu sais, il était avec mon frère alors j'ai directement annoncé aux deux.

— Tu comptes avouer quand qu'il va te manquer ?

— Jamais. Cet imbécile d'Harrington ne va pas me manquer !

Elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle venait de dire mais elle espérait néanmoins que c'était convaincant.

— T'es sûre ? Parce que tu me parles souvent de lui pour quelqu'un que tu détestes.

— Justement, j'exprime ma haine.

La brune était peu convaincue mais elle trouverait une preuve pour démontrer que sa meilleure amie mentait.

  — Je pars la semaine prochaine et ensuite, je partirai fin août.

  — Tu pars pour combien de temps ?

  — Sept jours.

  — Ça va, je peux passer sept jours sans toi en plein été. Mais avec qui je vais aller à Starcourt ? se plaignit-elle en soupirant.

𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 -  𝐒𝐓𝐄𝐕𝐄 𝐇𝐀𝐑𝐑𝐈𝐍𝐆𝐓𝐎𝐍Where stories live. Discover now