The Scott's rules ( EN PAUSE )

Chapitre 14-

Villa de Scott 14h45.

Mes écouteurs dans mes oreilles, aspirant les paroles de ma musique envoûtante. Je prépare ma valise, hier soir, assez tard pour que je comprenne la moitié des informations qu'Hayden m'a donner, il m'a informer que nous irions en Australie, pour voir ma grand-mère, et pour lui demander si elle pouvait m'héberger le temps qu'il finisse quelque chose dans son cartel je crois.

J'attrape toute les affaires que Scott m'avait déjà donner lors de mon arrivée dans cette demeure, je l'es met dans ma valise. Je la ferme puis là soulève de mon lit pour la m'être par terre.

Je passe une main entre mes cheveux, je remet en place mon rouge à lèvre marron, tout en me regardant dans le miroir en face de mon grand lit. Je m'avance devant ce verre. Ce verre qui m'obsède, ce verre qui me fait tant peur. Ce verre qui révèle toutes mes craintes, mes souvenirs monstrueux. Ces moments si douloureux pour mon âme d'enfant. Ces moments si.... Terrifiants pour mon âme d'enfant.

Je m'observe, longtemps. Ce reflet, c'est le mien. Celui qui a vécu toute ces remarques, toute ces insultes, toute ces violences, tout ces jugements. Ce reflet est celui d'une adolescente qui a vécu l'enfer, le désastre, le néant, la peur, l'angoisse, la fragilité, la tristesse, la colère, l'impuissance.

« REGARDE MOI ! REGARDE MOI ! JE VAIS T'APPRENDRE LES BONNES MANIÈRES ! UN PETIT COUP DE POING DANS TA GUEULE DE MERDE TE FERA DU BIEN ! »

De simple coup qui pouvait me détruire.

« LAISSE MAMAN TRANQUILLE ! FRAPPE MOI, FRAPPE MOI ! PAS ELLE ! LAISSE LA JE TANT SUPPLIE ! »

De simple paroles qui essayaient de sauver ma mère.

« Je suis tomber. Rien de grave. »

De simple mensonges.

« Enlève t'es coudes de la table, sinon je te promet que je te giflerais. »

De simple promesses.

« Je t'aime maman. »

De simple vérités.

J'enlève mes écouteurs, je l'es range dans ma poche de jogging. Je prend ma valise pour la descendre en bas. J'ouvre la porte, puis je descends les escaliers tout en faisant attention aux marches. Je n'ai pas envie de me casser la gueule devant Scott. En parlant de lui, le voilà qui se trouve en face de moi.

- On peut partir ? Dit-il tout en prenant sa valise.

Je prend ma veste en cuir.

- Oui, porte là moi, il faut bien que tu sois utile pour une fois dans ta vie. Dis-je en mettant mon bonnet.

Je le bouscule, pour partir en direction de son avion. Parce que oui, monsieur a la place pour garder son avion dans sa villa de Los Angeles.

- Bonjour Angelina. Dit l'un des gardes.

Je l'ignore, je rentre à l'intérieur de l'avion. Je m'assois sur un siège à côté d'une vitre. Je souris seule, je vais enfin pouvoir te revoir mamie, ça fait si longtemps que j'attend ce moment. Les soirées à la belle étoile que je faisais avec toi, quand maman était encore parmi nous. Je vais pouvoir l'es revivre.

Mes pensées s'arrêtent très vite, je viens de recevoir un sac à dos sur la tête. Il m'a lancé un putain de sac à dos. Sur la tête.

- Arrête de rêver, viens me masser le dos. Il faut bien que tu serves à quelque chose non ? Dit-il tout en enlevant son teeshirt.