Nouvelle année, nouveau départ.
Le temps de peut-être commencer un journal, et devenir celle qu'on a toujours voulu être. Auteure d'Expéricence 21 et de Sweet Dreams, je veux vous inviter à vous créer un modèle sur mesure. A devenir une femme forte...
Aujourd'hui je vous partage ce texte que j'ai écris sur la solitude et comment l'embrasser. Je pense qu'une étape cruciale est d'en faire une fierté. Que vous vous identifiiez comme un loup solitaire, un mercenaire, une âme vagabonde où tout autre dénomination, soyez arrogante d'être assez passionnante pour apprécier passer du temps seule, avec vous-même. Et rappelez-vous que de toutes les manières, la solitude est une habilité qui se développe. Et quand je parle de solitude... Je parle de vrais moments passés avec soi-même. Je ne parle pas de moments passés presque avec d'autres, comme ça l'est lorsqu'on texte, qu'on scrolle sur les réseaux ou qu'on regarde des vidéos.
Fuck love. Je suis amoureuse de la liberté. Des vents. Des courants marins. J'aime, j'adore n'être qu'une âme. Un fantôme dans la ville. Dévorer les levés de soleil au petit déjeuner, insulter la pluie, sourire à l'orage, regarder le blizzard droit dans les yeux. Être heureuse seule, c'est pour moi le même sentiment que d'embrasser les ombres. La nuit est là, elle a tout engloutit, mais tu te tiens droite, les épaules relâchées, un rictus au coin des lèvres. Non, l'obscurité ne t'impressionne plus. Tu l'as apprivoisée. Tu l'as domptée. Elle ne te menace pas, elle s'enroule autour de ton cou et coule sur ton dos comme une lourde cape de velours. Les bottes ancrées dans le chemin qui se déroule sous tes pas, tu avances, fièrement. Personne ne t'attends... D'autre que le monde.
Et soudain, les buildings se penchent pour te regarder passer. Les fleuves s'arrêtent pour te suivre du regard. Chaque moment passé est un véritable tête à tête avec l'univers. Vous avez vos secrets, maintenant. Vos souvenirs de nuits chaudes où ils pleuvaient des étoiles, ou ceux de brume et de pluie, ou tu t'imaginais des légions entières émerger du brouillard. Tu comprends maintenant ? Le monde est là quand tu ruines ton mascara, seule dans la salle de bain lors d'une soirée où, une fois encore, tu ne te sens pas à ta place. Le monde est là lorsque tu regardes par la fenêtre du train. Que tu t'allonges. Que tu respires. Et si tu sais l'aimer... Si tu sais lui donner l'attention dont il a besoin, il te dévoilera toutes ses merveilles. Il te dévoilera toutes ses lumières. Il fera rougir son horizon à l'aube et au crépuscule, t'offrira des perles de pluies et des diamants de givre. Il te donnera des ombres à combattre et des rêves insolents à réaliser.
Un jour... Un jour tu parcourras la ville, seule, et tu voudras entrer dans cette boutique étrange tenue par une vieille femme qui te dira que ton aura est d'un bleu plus pâle qu'un ciel d'hiver. Un jour, tu voudras soudainement escalader ce pont. Tourner dans cette rue. Plonger dans cette foule. Manger dans ce restaurant. T'enfoncer dans cette forêt. Te baigner dans cette rivière. Grimper dans cet arbre. Ramasser ses fleurs. Un jour, quand tu auras apprivoisé le monde... Il se révèlera à toi de la même manière qu'il faisait quand tu étais enfant. Tu auras alors accès à toute sa magie, son insondable profondeur, sa complexité inexprimable. Un jour tu verras à nouveau d'autres contrées dans les reflets verts mouvants à la surface de l'eau. Un jour tu entendras à nouveau le murmure des esprits dans les forêts. Les cimetières se rempliront d'âmes bienveillantes, l'air vibrera d'énergie, les arbres te couvriront de leur ramure et les vents viendront embrasser le bout de ton nez. Et tu te battras avec la tempête, tu te blottiras dans les courants, tu te nourriras de soleil et de baies. Tu possèderas le monde. Il sera ton territoire, ton domaine, ton royaume.
Alors, ce soir, réfléchissez. Réfléchissez à ce que vous faites pour apprendre à vous connaître. Réfléchissez à la qualité des moments que vous passez avec vous-même. Et rappelez vous qu'il existe deux mentalités :
- Penser que manger seule à un restaurant est synonyme d'un sacré niveau de solitude...
- Penser que manger seule à un restaurant est synonyme d'un sacré niveau de confiance en soi...
Sweet dreams to every one of your wild souls <3
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
