Chapitre 4

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Mais qui vois-je ne serais-ce pas notre cher Vicomte Tewksbury marquis de Basilwether? Je le vois courir sur les toits, devrais-je le suivre pour espérer l'avoir en bonne grâce car il fait une meilleur cible, mais ça serait un très gros risque car quand j'aurais finit de faire ce que j'ai affaire il parlera certainement de moi alors que vu la famille d'Enola Holmes, ils auront beaucoup trop de dignité pour faire part au monde de mon existence et du nom sous lequel je les approcherais. Voilà que j'ai égaré mes pensées pendant quelque minutes que je vois déjà une calèche devant ce bâtiment. Elle a fait une piètre évadée. Et la voilà surement dans le pensionnat le plus honorable de Londres, celui de Madame Harrison, elle ne tient pas en place et sans aide extérieur Enola ne réussira jamais à se sortir de la. Je vais donc prétendre être une jeune lady fortuné sans enfant cherchant une jeune fille débordante d'énergie pour lui tenir compagnie.

ELIPSE DE LA PREPARATION EN LADY DELACROIX

Me voilà en habit de lady, corset serré, habillé a la dernière mode, mes clavicules poudré et mes mains gantées. J'arrive à l'accueil et demanda Madame la Directrice avec qui j'avais déjà convenue un rendez-vous par précaution.

Moi: Bonjour , dis-je en français

Madame Harrison: Oh une française !

Moi: Oui, je suis française en effet et l'une des premières choses dont j'ai entendu parlé en venant en Angleterre est votre merveilleux pensionnat pour jeunes filles.

Madame Harrison: Vous me flattez mademoiselle.

Moi: C'est madame, dis-je faussement triste

Madame Harrison: Ma chère enfant pourquoi cette air ?

Moi: Cela fait déjà 5 ans qu'il m'a quitté...

Madame Harrison: Dîtes- moi tout mon enfant il n'y a point de peine que je ne puisse consoler, dis-t-elle en me tendant un mouchoir.

Moi: Cela fait 5 ans bientôt 6 que j'essaie de me reconstruire suite à son décès mais la chose n'est pas facile j'espérais pouvoir parrainer et m'occuper de l'éducation d'une de vos jeunes filles en échanges d'un don. Avoir de la compagnie m'aiderait peut-être à mieux aller de l'avant, et je n'ai pas d'enfant.

Madame Harrison: Mais vous avez bien fait de venir me voir, de charmantes jeunes filles ce n'est pas ce qui manque ici !

Moi: Parfait alors pourrais-je les rencontré à l'heure du thé ?

ELIPSE JUSQU'A L'HEURE DU THE

J'ai rencontré mainte jeunes filles mais aucun ne correspondait au profil d'Enola Holmes jusqu' a ce que je vis une pensionnaire vautré sur sa chaise les coudes sur la table jouant avec ses biscuits. C'EST ELLE! Je me levis et me dirigeais vers sa table, m'asseyant en face d'elle. Il lui fallut quelques minutes avant qu'elle remarque ma présence.

Moi: Ca fait un moment que je t'observe et je me demande à quoi tu songes?

Enola: A beaucoup de choses, nombreuses sont celles qui ne vous regarde pas.

une fille aléatoire: Elle pense à sa mère, elle l'a abandonné!

Moi: Ce n'est pas à toi de me le dire qu'elle manque de grâce et de délicatesse. Le commérage n'est certainement pas une vertu que vous enseigne ce merveilleux pensionnat alors fait lui honneur veux-tu ?

Sur ses mots elle s'en alla, je vis un sourire s'esquisser sur le visage d' Enola qui jusque ici est rester impassible.

Enola: Merci de m'avoir défendu.

Moi: Il n'y a pas de quoi, ce genre de personne ils faut tout de suite coupez court à leur début de zèle.

Enola: Qui êtes-vous ?

Moi: Lady Delacroix, madame Delacroix je ne sais pas trop.

Enola: Enchanté, je suis Enola Holmes, me dit-elle la main tendue que je serrais avec délicatesse. Vous êtes française?

Moi: A vrai dire oui et non ma mère l'était mais mon père non. Et vous la soeur du fameux détective privé ?

Enola: oui et j'aimerais moi aussi me faire un nom dans ce milieu.

Moi: Je n'ai qu'un seul conseil a vous donner , quand vous trouvez que la vie conspire contre vous il faut savoir sortir les renards pour en débusquer les collets.

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