𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 38 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

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J'ouvre la porte de la chambre et adresse un sourire narquois à Lazaro. J'entre, un couteau dans la main et me tourne pour voir Juan entrer dans la pièce. Il ferme derrière nous et se tourne vers Lazaro pour rire.

-Comme c'est mignon, ricane-t-il, el Padrino complètement à la merci d'une femme. C'est ça que la mafia mérite ? Non je ne crois pas, le nouveau parrain sortira de la pièce avec sa Reine. Les bras droits et les autres ont été prévenu.

Juan enroule son bras autour de ma taille alors que Lazaro nous regarde avec une rage sans nom. Moi parce que je l'ai trahi, Juan parce qu'il veut me récupérer de ses bras.

-T'es un enfoiré, j'aurais dû te tuer dès que je suis entré ici. Et toi...

J'avance vers lui et pose mon index sur ses lèvres en riant avec folie. Je fais le tour de son corps et passe ma lame sur son cou pour le couper légèrement, comme il m'a fait dans la ruelle sombre de Mexico.

-Moi, complété-je, j'ai inversé les rôles. Tu veux tout contrôler, mais tu ne contrôles rien. Juan, donne-moi ton flingue.

Il me balance son arme et je fais plusieurs fois le tour de la chaise, pendant que Lazaro essaie de se détacher.

-J'ai plusieurs fois réfléchi à vous deux. Dans un sens, vous m'avez tous les deux forcé à faire des choses que je ne voulais pas. Juan, tu m'as accueilli ici, mais Lazaro m'a ouvert les yeux. T'es qu'un enfoiré de première qui a tué ma meilleure amie.

Je pointe mon flingue vers Juan et vois la peur à travers ses yeux. Il lève les mains en l'air et recule jusqu'à la porte.

-C'est pas ce qu'on avait convenu Evie !

-C'est pas ce que TU avais convenu. Ce n'est pas mon plan. Tu crois vraiment que j'allais suivre ton petit plan à deux balles et abattre Lazaro d'une balle en pleine tête aussi facilement ? Même en tant que militaire, je ne l'ai pas fait.

-T'es une salope Evie !

-Oh mais c'est toi qui est le plus beau des salop. On peut parler de ce que tu as fait maintenant ? Je viendrai cracher sur ta tombe pour tout ce que t'as fait.

Je glisse le flingue dans le porte-jartelle rouge que je porte et prend mon couteau dans ma main droite.

-Tu pensais que tu pourrais faire du mal à autant de filles sans que personne ne l'apprenne ? Tu nous hypnotise toutes, mais ça n'a pas fonctionné sur tout le monde. Lina s'est souvenue de tout, j'ai les preuves dans la lettre qu'elle m'a écrite. Alors ça, c'est pour Lina.

J'enfonce mon couteau dans son ventre une première fois et le retire directement. Il tombe à genoux devant moi en criant de souffrance.

-Ça aurait pu finir à un suicide, et que personne ne sache pourquoi, mais ça va plus loin que ça. Toutes ces fois où je me suis demandé pourquoi j'étais encore là quand tout le monde était parti, c'est parce que tu me faisais la même chose. Tu attendais que j'aille chercher mes affaires pour me violer !

Je m'accroupis devant lui et plante le couteau dans la première plaie avant de le tourner pour le faire souffrir. Il hurle, et je savoure sa souffrance.

-Ça n'a pas été facile pour toi quand Lazaro me raccompagnait, et c'est pour ça que tu le déteste tant. À cause de lui, tu ne peux pas fourer ta bite dans la chatte d'une inconsciente ! En parlant de bite, je ne crois pas que tu mérites de mourir avec.

-Evie, m'averti Lazaro derrière moi. Ne fais rien sous la colère que tu pourrais regretter. Laisse-moi faire.

-Non, c'est pour Lina. Je ne regretterai rien, et elle pourra enfin reposer totalement en paix.

The Golden Cage - Tome 1Where stories live. Discover now