Eᴘɪʟᴏɢᴜᴇ 🤍

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𝑅𝐻𝑚𝑖

Dix ans plus tard...
France, Paris, villa des Monroe 📍
16 heures 37

SHÉMMAYA

- Mamaaaaaaan.

- Maman vient vooooir !

Oh Seigneur ! Je vais attacher les enfants là c'est quoi ça, elles passent tout leur temps à courir et sauter.
Je pousse un profond soupire avant de la rejoindre au salon qui par la grâce de Dieu est encore sur pied.

- Ya quoi encore ?

- C'est Shekina, elle a mangé tous mes feutres ! Se plaint-elle.

Je tourne mes yeux vers ma petite dernière qui a justement la bouche rose, violette, jaune, orange, bleue.
Je suis tellement fatiguée que je n'ai plus la force de crier.

- Chérie, donne-moi ces feutres s'il te plaît, lui tendant la main.

- Non !

- Yedahia viens avec mamie Joëlle aujourd'hui hein, si tu ne me donnes pas tu ne joueras pas avec lui, la menaçais-je.

- Nooon, pas Yeyahia, che veux youer avec Yeyahia, pleurant.

- Donne-moi les feutres alors.

Elle se dépêche de les donner tandis que je soupire.

- Elle a mangé mes feutres maman, je dessine comment hein ? Se plaint sa sœur.

- Je dirai à papa de t'en acheter des nouveaux, me relevant, elle est où Rav' ?

- Elle discute avec des copines sur sa tablette.

Je fronce les sourcils.

- Vous avez étudié ?

- J'ai fait tous mes exercices que j'ai montré à Sir. Benny, parlant de leur prof de maison, Rav' elle n'a pas écouté lorsque monsieur lui a parlé.

Je secoue la tête tout en nettoyant le désastre qu'à encore fait Shékina. Ces petites, elles ont toutes pris une partie de mon caractère, toute ! Sauf la deuxième qui a en plus le caractère froid de son père.

- Maman tu peux dire à papa maintenant ? Faut pas qu'il oublie et rentre sans mes feutres, me rappelle t-elle pour la troisième fois.

- Aah Ashareela, envoie-moi mon téléphone.

Elle m'offre un magnifique sourire avant de courir jusqu'à mon bureau pour prendre ce téléphone. Shekina se lève tout en titubant et court derrière elle. Seulement deux semaines qu'elle marche mais elle sait déjà courir tchi, je sens qu'elle ne va pas rester tranquille même. Je soupire une fois de plus avant d'appeler ma fille ainée.

- Aravnah oh ! Viens ici !

Elle descend aussitôt les escaliers, non sans courir à son tour. C'est fou comme elles sont incapable de marcher ces trois là. Trois filles mais j'ai l'impression d'avoir trois petits garçons à la maison.

Les gens nous mentent hein. Dans les films ou les dessins animés ils montrent les filles comme de petits anges, calmes, toujours dans leur coin en train de dessiner. C'est faux ! Fauuuuuux. Faux même ! Moi qui pensait que Beriyth et Oméga m'avait fait vu de toutes les couleurs mdrrr.

Telle mère telle fille.

Moi j'étais calme c'est faux. C'est quand j'ai grandi je suis devenue turbulente.

Seconde ChanceWhere stories live. Discover now