Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 93

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𝑅𝐻𝑚𝑖

NDA : Note importante à la fin ❤️

États-Unis, Boston
Appartement des Monroe 📍
18 heures 35

AKIRA

Je discutais avec Joëlle lorsque les pleurs d'Aravnah se font entendre dans toute la maison.

- Pas encore, mettant les mains sur sa tête.

Je ne peux m'empêcher de rire devant son air fatigué. Aravnah ne fait pas ses nuits, et elle passe toute la journée à pleurer ce qu'elle ne supporte apparemment plus.

Les seuls moments de répis sont lorsqu'elle est dans les bras de son père ou dans ceux de Léon ou lorsqu'elle mange.

Joëlle part la prendre dans sa chambre tandis que je continue de rire.

- Tu te fâches ? C'est comme ça tu me fatiguais aussi, chacun à son tour, continuant de rire.

- Ce n'est pas drôle ! Regardant Joëlle revenir avec le bébé.

- Chacun à son tour ma fille, chacun à son tour.

Je continue de rire tandis qu'elle est au bord des larmes. Joëlle essaie tant bien que mal de la bercer mais c'est mal la connaître, en musique on dirait qu'elle a changé de tonalités mais en plus, le son de sa voix prend de l'ampleur. Bon en gros je veux dire qu'elle pleure encore plus fort quoi.

Shémmaya n'a pas volé cette habitude à exagérer.

Oui, elle l'a pris chez Daniel.

Oui oui, chez Daniel.

- Mais qu'est-ce-qu'elle a ? Eh Seigneur ! Demande t-elle tristement.

- C'est ta fille m'a chérie, pas la nôtre. Prends-la, peut-être qu'elle se calmera, proposais-je.

- Tu sais bien qu'elle ne m'aime pas et préfère être dans les bras d'Eliel, se plaint-elle.

- Elle ne me kpinfin ! Qui l'a portée pendant neuf mois ? C'est lui peut-être ? Prends ta fille là bas tu vas la calmer !

Elle marmonne je ne sais quoi en récupérant la petite. Je fronce les sourcils devant son air paniqué lorsqu'elle la prend dans ses bras.
Joëlle continue de la gronder en lui rappelant qu'il est de son devoir de s'occuper du bébé et que la relation avec l'enfant se tisse depuis l'allaitement et blablabla.

Je la trouve cependant très distante avec sa fille... Ou je me fais peut-être des films.

- Bah elle avait faim, remarquais-je en l'observant téter.

Elle tire le lait comme si sa vie en dépendait. On peut autant ressembler à sa mère ? Waouh, pensais-je amusée, j'aimerai bien voir jusqu'à quel niveau sera t-elle capable de supporter ses caprices.

Elle s'assagira.

Je n'en doute aucunement.

- Regarde comme elle tire le lait, faisant une grimace, Rav' doucement tchai.

Seconde ChanceWhere stories live. Discover now