Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 89

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𝑅𝐻𝑚𝑖

Huit mois plus tard…
États-Unis, Boston, Villa des Monroe 📍
17 heures 36

ASAËL

- Et quand je suis arrivée elle a soudainement fermé la caisse, au moment où moi j'arrive là c'est ça c'est sa pause.

- Et qu'as-tu fait ?

- De faire quoi ? Je suis parti à une autre caisse. Mais truc elle a fait et puis elle ne voulait pas me vendre sa marchandise là j'ai prié pour ça, dit-elle fièrement.

- Tu aimes les problèmes.

- Bien-sûr !

Et elle continue de me raconter sa journée tandis que je révise le cas de mon client. J'ai une opération très sensible à faire demain. Nous devons retirer deux cellules cancéreuses présentent dans la cavité crânienne d'un patient déjà atteint d'une maladie psychologique. Nous en avons pour trois heures au moins.

- Tu peux me masser les pieds s'il te plaît ?

Je jette un coup d'œil à Shémmaya qui est allongée à mes côtés sur le lit plus replonge mes yeux sur ma tablette.

- Je te masserai autant que tu voudras après cette opération.

- C'est faux, tu seras occupé à préparer les enseignements pour l'église, répond t-elle agacée.

Je ne dis rien et continue de travailler.
Madame, visiblement pas d'avis pose ses pieds sur mes jambes et les passent même sur mon visage.

- Shem laisse-moi travailler.

- Non, s'amusant à passer son pied sur mon nez et ma bouche.

Je pousse un râle en retirant tout doucement ses pieds de ma figure, manquerait plus que je le fasse avec une légère brutalité et elle me boudera pendant une semaine, sous prétexte que j'ai tenté de la tuer elle et son bébé.

J'éteins finalement cette tablette. Je me lève du lit puis part ensuite prendre une huile afin de lui faire son massage.

- Je me demande toujours comment tu arrives à lever les pieds avec un ventre pareil, remarquais-je.

Elle a un ventre tellement gros que je me demande si les médecins ne nous ont pas menti et qu'en fait, elle attend des triplés... Je ne serai pas fâché d'avoir mes trois princesses d'un seul coup.

- Tu veux dire quoi par là ? Fronçant les sourcils.

- Rien qui ne mérite que tu verses des larmes ma reine, répliquais-je avec empressement.

- Ah d'accord, mettant un instrumental, maman viendra à la fin de la semaine avec Beriyth, m'informa-t-elle.

- Est-il vraiment nécessaire de la faire déplacer ? On peut bien gérer le bébé tout seul non ?

- Oui, mais pour les mamans africaines – surtout dans ma famille, c'est un honneur pour la mère de s'occuper de ses petits-enfants durant leurs premiers jours/mois de vie.

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