Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 64

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BRYAN

- Bryan Swan Durand !

- Je t'ai fait quoi encore ? Demandais-je paniqué.

- Tu n'as pas honte d'avoir peur de moi ? Fronçant les sourcils.

- C'est pas que j'ai peur de toi, j'ai plutôt peur de ta copine, le corrigeais-je alors que cette dernière me lance sa bouteille d'eau sur la tête.

- Je t'ai prévenu dêh ! Si tu joues avec ma sœur on va mal se battre, je n'ai pas force mais on va se battre tu as compris non ? Dit-elle toujours énervée.

- Calme-toi Shémmaya, la consigne t-il alors qu'elle me tchippe en prenant ses affaires pour s'en aller.

- Et je ne suis pas sa copine ! Claquant la porte.

Je reste debout à regarder Asaël qui je suis sûr, prémédite comment attenter à ma vie.

Bon je vous situe. J'aime Grâce, elle aussi m'aime mais le problème c'est qu'elle est trop jeune et je doute vraiment que son père accepte une quelconque relation avant qu'elle ait au moins vingt-trois ans. Or ma mère me met la pression de me trouver une femme parce qu'elle veut des petits enfants et parce que je tends vers la trentaine d'années.

Tout ça commence à sérieusement me saouler parce qu'elle part - ma mère, jusqu'à organiser des rendez-vous avec des femmes pour moi. Or le problème, c'est que j'ai un sérieux problème avec l'abstinence, n'oublions pas que je suis chrétien désormais et je m'efforce de vivre dans la sanctification mais ma mère ne le comprend pas.

- Tu vois lorsque je te disais de faire attention quand tu te rapprochais de Grâce ? Tu comprends maintenant ?

- Est-ce ma faute si maman me met autant la pression ?

- Ce n'est pas non plus une raison pour te laisser aller aux caresses aussi facilement. Non seulement, tu es chrétien et en plus, tu donnes de faux espoirs à Grâce et elle commence même à s'éloigner du Seigneur, fais attention Bryan, dit-il toujours sur son ton calme.

- Qu'est-ce-que tu veux que je fasse alors ?

- Mets des distances avec elle. Si tu peux carrément couper toute affinité fais-le parce qu'à force tu deviendras une occasion de chute pour elle.

- Et tu penses qu'elle n'aura pas mal que je la repousse du jour au lendemain ? Arquant les sourcils.

- Je préfère qu'elle ait mal parce que tu la repousse, plutôt qu'elle ait mal parce que tu as fini par trahi sa confiance en couchant avec quelqu'un d'autre...

- Mais il n'y a pas qu'elle dans cette histoire, moi je l'aime.

- C'est drôle de t'entendre dire que tu aimes quelqu'un, se moque t-il.

- Ce n'est vraiment pas drôle.

- Excuse-moi, sur le même ton moqueur.

Je lui lance un regard noir.
Cette situation m'énerve vraiment, alors là, vraiment !

- Je te conseille de mettre fin à votre relation, et de dire ce qui passe à pasteur Léon, lui il saura lui parler.

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