partie 21.

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Salam.

   Ne comparez jamais votre vie à celle des autres. On ne compare pas le soleil et la lune, tous brillent mais à des moment différents. Soyez patient, votre moment de briller viendra.......

CHERAZÈDE DIOR.

Feriza: maman stp.

Moi: je ne sais plus où me donner la tête. Je n'arrive plus à comprendre ce qui arrive à ma fille. Qu'est ce qui se passe mon dieu viens nous en aide.

Elle: elle se réveillera mama ne perd pas espoir...

Moi: comment peux-tu être si sûre?

Elle: je le sens. Et puis ne m'avais tu pas dit que rien n'était en dessus des capacités d'Allah et que tout ce qu'il nous impose n'est qu'un test qui ne pèse jamais plus que nous. Allah est là pour nous, on se fatigue à s'inquiéter, à penser au futur, aux conséquences des choses et tout sauf que le destin est là.

Moi: sauf que c'est difficile d'accepter ça. La réalité est là mais sa conception est toute autre. Je garde espoir et crois en Allah. Il me laissera pas tomber insha allah.

Certes Allah est là pour nous, on doit tout lui confier et le laisser faire à notre place. Mais c'est impossible de ne pas s'inquiéter et se poser des questions sur le futur, c'est difficile de ne pas être affecté par les événements même si on sait que ce qui devait arriver arrivera et c'est destiné comme tel. On le sait certes mais c'est difficile d'accepter.

AMIR AÏDARA......

Les jours passaient, un mois venait de s'écouler. Durant ce mois beaucoup de choses se sont passées. La santé de Nouria allait de mal en pie. Depuis la dernière fois, elle n'avait plus ouvert les yeux. 
Un mois qu'elle était alitée. Dire que je n'avais pas perdu espoir serait mentir. Chaque jour je me réveille avec l'espoir de revoir ses yeux. J'ai passé des nuits à invoquer mon seigneur, des jours de récital de Coran sans oublier les innombrables visites médicales, tout ça n'a abouti. Rien n'a été détecté, tout était normal d'après les médecins.
On avait tous perdu espoir même si au fond de moi, quelque chose me disait que tout allait redevenir normal mais pas de si peu.

Trois semaines maintenant que nous vivons dans la maison familiale sous la recommandation de mon père et de mes beaux parents. Je n'arrivais pas trop à gérer le fait de taffer et m'occuper d'elle tout seul. Et comme Sihame est en congés, ça arrangeait les choses.

Flash-back : deux semaines plutôt....

SIHAME AÏDARA...
 

C'était le dimanche ce qui signifie pas de bureau même si je suis en congés moi. Congés de repos bien-sûr mdr.

Avec les filles, on a décidé de faire la cuisine pour cet après midi. Je m'occupais de la cuisson moi.

L'esprit ailleurs, j'étais chamboulée.

Je repensais à mon frère, il semble tellement affecté par l'état de santé de sa femme. Il est devenu très distant et très nostalgique. Il passe la quasi totalité de son temps avec elle. Même s'il le dit pas, il l'aime sinon il ne serait pas si affecté par son état. Il ne passerait pas des nuits à lui réciter des versets coraniques ni ne serait aux petits soins avec elle, même s'il est de nature gentil et aime bien aider.

Abir: à quoi tu penses?

Moi: à abi et l'état de sa femme.

Nouria: Péripéties de la vie.Where stories live. Discover now