Trois Mille Euros Net.

Chapitre 12 : C'est le jeu, ceux qu'on chérit ont le pouvoir de nous décevoir.

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez tous bien et j'espère également que les chapitres vous plaisent toujours autant.  

J'ai encore beaucoup de chapitres d'avance sur vous, alors on continu sur un chapitre par vendredi sans crainte pour le moment. Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser à cette histoire et je vous en remercie. Ce bleu te va si bien vous avait tant plu que je craignais que celle-ci ne passe à la trappe, ce n'est visiblement pas le cas, j'en suis heureuse. 

Je vous remercie également tous pour vos adorables messages qui me font tant plaisir. 

Pour faire une petite parenthèse, ce soir je vais voir le show de DragRace France. C'est un monde auquel je m'intéresse depuis peu, mais j'ai été très agréable surprise par ce qu'il propose. Si ça vous est étranger, je vous conseille donc vivement de vous y intéresser. Un joli message y est délivré, et je crois que nous ne serons jamais trop nombreux pour défendre la communauté queer à coups de danses et de paillettes ;) 

Voilà, c'est tout pour moi ce matin. Je vous embrasse tous très fort, prenez soin de vous, et à vendredi prochain ;)

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Et c'est ainsi que deux premières semaines de travail s'achevèrent pour Magda. Alessandra prit plaisir à partager de nombreux petit-déjeuners en compagnie de sa mère, de son majordome et de sa gouvernante. La petite fille n'en était pas encore certaine, mais quelque chose lui disait que ce moment allait bientôt devenir une douce habitude. Quelque chose de complètement inédit d'ailleurs, car avant l'arrivée de Magda, sa mère se contentait d'un café, de lui servir un chocolat chaud et elles filaient rapidement à l'école dès que Bob arrivait. Mais à présent, le majordome arrivait légèrement plus tôt et toujours avec quelques viennoiseries. Magda descendait alors quelques minutes après tout le monde, toujours parée de ce si joli kimono, et elle embrassait Bob avant de proposer un deuxième café à sa patronne. Ce geste avait grandement étonné l'enfant, car sa mère ne prenait habituellement jamais de deuxième café. Mais étrangement, elle acceptait toujours volontiers celui que Magda lui offrait.

Un matin, sa jolie gouvernante avait même osé affirmer qu'un café ne devait jamais se boire sans un spéculoos, que comme le sel et le poivre, ceux-ci étaient complètement indissociables. C'est pourquoi par la suite, Del Vecchio trouva un spéculoos à côté de sa tasse de café.

- Vous ne mangez rien le matin, ce n'est pas sain, avait expliqué la rousse face au sourcil relevé de sa patronne, ayant remarqué depuis longtemps qu'elle ne touchait jamais à un seul croissant.

- Ce n'est pas dans mes habitudes, avait rétorqué la brune en observant le petit biscuit d'un œil mauvais.

- Ça ne va pas vous tuer. Si vous aviez grandi en Russie, on vous servirait du Kasha tous les matins et là, croyez-moi, vous auriez eu raison de vous plaindre. Alors, mangez.

N'ayant pour habitude de voir quelqu'un parler ainsi à la brune, Bob et Alessandra avaient relevé les yeux d'un même geste. Et alors que le majordome avait déjà imaginé Del Vecchio tuer Magda de milles façons, celle-ci, à la surprise générale, avait saisi le biscuit en silence et l'avait légèrement trempé dans son café avant de le manger sans faire plus d'histoire.

- Merci, avait conclu la gouvernante en se levant pour aller se changer sous le regard amusé de Bob, regard qu'il avait partagé avec Alessandra si bien que Del Vecchio n'avait pu s'empêcher de déclarer : - Sans commentaire.

Le soir également, une toute nouvelle routine s'était mise en place avec un naturel surréaliste. Magda allait chercher Alessandra à l'école. Elles rentraient ensemble, et l'enfant faisait ses devoirs avec assiduité pendant que la rousse préparait le repas. Cependant, les horaires de la dame ne changeaient en rien, celle-ci rentrait toujours aussi tard, et par déduction dormait peu. Magda couchait Alessandra à 21h, et elle-même montait dans sa chambre une demi-heure plus tard, peinant encore à se lever si tôt le matin, elle qui avait toujours été plutôt couche-tard. Elle n'essayait même pas d'attendre le retour de Del Vecchio, l'entendant parfois dans les escaliers à 23h passé.