Chapitre 7 : Sa femme veut la voir belle, et le ciel est sa limite.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien. Je profite d'un café au soleil pour vous partager le chapitre de ce vendredi. J'espère qu'il vous plaira. J'espère aussi que l'histoire ne vous parait pas trop lente, mais malheureusement cette lenteur est nécessaire afin de la laisser s'installer. Je suis aussi heureuse de constater qu'apparemment ces nouveaux personnages trouvent grâce à vos yeux. Nous nous en apprendrons plus au fil des chapitres, rassurez-vous. En tout cas, je vous embrasse tous et vous souhaite un bon week-end. 

Comme toujours, votez, commentez, partagez ;)

A bientôt !

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- Ça fait combien de temps que tu bosses pour elle ? entendit Bob à travers le rideau de la cabine du showroom qu'il avait privatisé pour la journée.

- Pour Del Vecchio ?

- Non, pour le KGB, soupira Magda. Bah oui, pour Del Vecchio.

- Hm... Dix ans, je dirais, répondit le majordome en s'installant confortablement dans l'un des fauteuils en velours noir de la grande pièce.

Ils étaient arrivés une heure plus tôt. Tout le long du trajet, Bob avait tenu leur destination secrète. Magda n'avait pas posé de questions, comprenant seulement qu'il la faisait entrer dans son monde par la grande porte. Le majordome l'avait alors menée dans une cour entourée de plusieurs immeubles anciens, et avait poussé une porte vitrée ultra moderne qui sortait du décor. Magda avait été surprise de ne voir aucun vêtement dans cette première pièce. Il lui avait pourtant semblé avoir été claire avec Bob... Mais sans lui laisser davantage de temps pour la réflexion, une nana tirée à quatre épingles était venue à leur rencontre.

D'abord, Magda et elle s'étaient dévisagées une seconde, mesurant en silence le fossé qui les séparait. La vendeuse avait bien sûr remarqué ses talons rapiécés à coup de marqueur indélébile et avait haussé un sourcil suffisant. Magda avait plissé les yeux en ravalant l'envie de lui dire d'aller se faire foutre, mais Bob était rapidement intervenu :

- Bérénice chérie, j'ai besoin de ton œil d'expert pour révéler la beauté mystique de cette tzarine en exil, avait-il souri, charmeur, en passant un bras autour des épaules de la vendeuse.

- Occasion particulière ? avait demandé la vendeuse sans décrocher son regard de la jeune russe qui se sentait sur le moment tellement mise à nu.

- Sa femme veut la voir belle, et le ciel est sa limite, avait souri Bob alors que Magda manqua de s'étouffer de surprise. Disons qu'il faudrait lui donner l'envie de la renverser sur un bureau sans lui accorder permission, avait-il résumé.

- Hm, si belle qu'elle en deviendrait inaccessible, je vois, avait murmuré la vendeuse en passant distraitement un doigt sur ses lèvres. Ok, suivez-moi.

La Bérénice en question avait tourné les talons, et Magda s'était empressée d'attraper Bob par le bras.

- C'est quoi ces conneries ? Le ciel n'est absolument pas ma limite, je n'ai qu'une avance sur mon salaire.

- Oui, c'est pour ça qu'on va tout faire passer en note de frais, avait répondu Bob en haussant les épaules.

- Mais... c'est légal ?

- Oui, ma jolie, et tu le saurais si tu avais lu ton contrat. Del Vecchio couvre tous les frais d'habillage de ses employés. Tu penses vraiment que je me paierais des costumes chez Dior sinon ?

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