My brother best friend

Chapitre Douze

Point de vu de Elena.

-T'es sûr que tu n'as rien oublié ? Demandé je à mon frère pour la douzième fois.

-Oui, Elena, j'en suis sûr. Enfin je crois.

Il m'exaspère. Il est six heures, nous devons être devant la gare pour sept heures en sachant que nous mettons vingt minutes pour y être et Dean ne sait même pas s'il a tout pris. C'est aujourd'hui que nous partons à Londres. Enfin ! J'ai cru que ça n'arriverait jamais. Ma valise est prête depuis trois jours alors que les garçons s'y sont pris à la dernière minute. Résultat, Dean ne sait même pas ce qu'il a mit ou non dedans.

-Tu me fatigues Dean. Il nous reste une demi heure pour tout vérifier, alors bouge toi.

Il ne se le fait pas dire deux fois et ouvre sa valise pour vérifier qu'il a tout. Il met un bordel pas possible dans l'appartement. Après une dizaines de minutes, il finit par tout ranger, se rendant compte que finalement, il avait tout. Tout ça pour ça.

-On met combien de temps déjà pour y aller ? Me demande mon frère.

-En sachant qu'on doit traverser la manche, on prend l'Eurostar, on met environ deux heures écart. On a de la chance d'être à Paris, sinon, on aurait mit plus de temps. On doit y aller ! Bouge !

-Arrête de me presser, tu me stresses, grogne t-il.

Je rêve. C'est lui qui est en retard et c'est moi qui vais me faire engueuler. On aura tout vu. Liam ne fait aucun commentaires sur la situation, se contentant de nous observer en rigolant.

-Arrête de te marrer toi, s'exclame Dean en regardant son meilleur ami.

Ce dernier secoue la tête, toujours en riant.

-Tu ne changeras jamais Dean, toujours le dernier à être prêt.

-Oui, bon ça va. C'est bon, je suis prêt, on peut y aller.

Ce n'est pas trop tôt. Nous prenons chacun notre valise et sortons enfin de l'appartement direction la gare.

-On va arriver à six heures et demi à la gare, on sera les premiers et on va se faire chier. On aurait pu partir plus tard, se plaint mon frère.

-Arrête de te plaindre, on ne sait jamais, il vaut mieux partir tôt et patienter plutôt que de partir à la dernière minutes et finir par arriver en retard à cause du trafic. Tu sais très bien que c'est chiant de conduire à Paris, lui répond je.

-Ouais enfin, c'est chiant de conduire à Paris aux heures de trafic, c'est-à-dire vers huit heures. Là, vu l'heure qu'il est, il n'y aura personne. Le GPS me met qu'on arrive dans vingt minutes, exactement comme je l'avais prédit.

-Vous n'avez pas fini de vous disputer ? Réagit enfin Liam, sérieusement, vous ne voulez pas profiter du fait qu'on parte en voyage pour arrêtez vos disputes ? On s'en fou d'arriver tôt ou non, l'important, c'est qu'on s'en aille

-Il n'a pas tort, finit par dire mon frère. Aller, ça ne fait rien qu'on arrive tôt. On va s'éclater putain !

Je souris à Liam par le rétroviseur, contente qu'il ait réussi à mettre fin à notre dispute avec seulement quelques mots. Nous finissons par arriver à la gare, et comme l'avait prédit mon frère, nous sommes les premiers. Nous sortons nos valises du coffre de la voiture et nous dirigeons à l'entrée de la gare nous prendre un café vu le temps que nous avons devant nous.

Au bout de vingt minutes, les professeurs commencent à arriver et sont étonnés de nous voir déjà là. Mon professeur principal s'approche de la table où nous sommes avec les garçons.