Chapitre 14

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« Je suis devant ton bâtiment, je t'attends pour manger. »

Je souris.

- Agnès, Gabriel m'attend devant.

- Tu ne manges pas avec nous ? elle a l'air déçue.

- Apparemment non...

Je lui souris, l'air désolé, en la prenant dans mes bras, puis me dirige vers la sortie.
J'aperçois Gabriel de dos. Je m'approche de lui, mais m'arrête en voyant qu'il n'est pas seul. Il parle avec une fille, une jolie brune de ma classe. Je devrais être jalouse, non ? Alors pourquoi le voir avec une autre ne me dérange pas ?
J'accélère le pas lorsque je la vois lui tendre son téléphone. Il secoue la tête en souriant, tout en lui rendant. Peut-être que ça ne me fait rien, mais ça reste MON fiancé.
Je m'approche d'eux, puis passe mon bras dans le dos de Gabriel, qui passe le sien sur mes épaules.

- Tu es là, je ne t'avais pas vue.

Il m'embrasse sur le front, ne semblant pas comprendre mon petit manège.

- Je viens de sortir. Oh désolée, je dérange peut-être ? je demande, feignant un air désolé.

- Oui-

- Tu ne me déranges jamais mon ange, il la coupe.

Il me regarde en souriant, et je tourne les yeux vers la brune en face de nous.

- Moi c'est Marie.

Je tends la main vers elle. Elle me fusille du regard, mais prend ma main.

- Anna.

- Ravie de te connaître Anna. On y va mon amour ?

Je me tourne vers Gabriel, son sourire toujours plaqué sur son beau visage. Sûrement un des plus beaux hommes qu'il m'ait été donné de voir. Il hoche la tête et m'attrape la main. Il fait un signe de tête à Anna et nous emmène vers la voiture.
Il m'ouvre la portière et la referme derrière moi. Je me penche pour verrouiller ma ceinture de sécurité, mais une main attrape mon visage et des lèvres se plaquent sur les miennes. Je souris contre ses lèvres.

- J'ai adoré ta petite crise de jalousie, mon amour.

Si tu savais...

- Je ne vois pas de quoi tu parles, dis-je en prenant un air innocent le plus innocent possible.

- Je t'ai déjà demandé d'arrêter de me regarder comme ça.

- Comment ? comme ça ? je recommence, cette fois en papillonnant des cils.

- Bordel de merde.

Il plaque à nouveau ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse brutalement, aspire ma lèvre inférieure entre ses dents pour avoir accès à ma bouche. Sa langue glacée me fait d'abord frissonner de froid, mais lorsqu'elle glisse lentement sur la mienne, je brûle de désir. Je l'attire à moi en l'attrapant par son pull, tandis que ses mains à lui se perdent dans mes cheveux.

- Ok, ok, on s'arrête là. Je n'ai pas envie de te blesser en démolissant ce joli petit cul pendant ta convalescence.

*********

- C'est quoi ce jogging ?

Je me tourne pour apercevoir Gabriel, les yeux rivés sur mes jambes.

- Marie, réponds. A. Qui. Est. Ce. Putain. De. Jogging.

Son air énervé contraste avec l'excitation dont il faisait preuve il y a à peine cinq minutes, et il pourrait presque me faire peur.

My music teacher (Tome 2)Where stories live. Discover now