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Ysaline courut sans s'arrêter jusqu'à la maison de Madame Ardakamie, avait sonné et frapper la porte du poing et du pied comme une folle, jusqu'à ce que la vielle nécromancienne aveugle lui ouvre. Elle se tenait dans l'entré vêtue d'une robe à fleurs comme à l'a coutume, son surpoids l'empêcherait presque de se déplacer, sa peau noire était toujours sa plus grande beauté. Elle avait tressé ses longs cheveux crépus et les avait huilés avec de la coco qui embaumait, laissant une traînée de fragrance sur son passage. Son visage marqué par le temps imposait le respect et ses yeux blancs semblaient vous fixer même s'ils n'étaient pas en capacité de vous voir. Elle s'appuyait de tout son poids sur une canne en bois, le manche taillé dans de l'os représentant un cobra rugissant.

Adélaïd rattrapa Ysaline dans ses bras alors que cette dernière s'effondré en larme. Elle n'eut pas besoin de plus d'une seconde pour comprendre que sa protéger venait de perdre son âmes. Elle la fit entré de force, la portant presque à bout de bras et la lacha sur le capané. Elle ne se serait jamais crue capable de faire ça. Elle alla ramassé sa canne en bois et boita en suiste jusqu'à la cuisine pour faire une tisane. Ryoma allait s'installer sur l'un des canapé.

Tout se remue ménager avait réveillé Diégo qui dormait à l'étage. Le jeune homme descendit pour découvrit le chantier. La porte grande ouverte avec un sac encore sur le palier. Ysaline sur le canapé effondré, Adélaïd dans la cuisine en train de cherché où elle avait bien put ranger le thé. Sachant qu'elle ne faisait jamais la cuisine. Ryoma vint l'acceuillir en lui montrant son ventre. Le jeune exorciste s'approcha. Il n'avait pas plus de vingt deux ans, un corps maigre, des yeux noisette cerné de noir, ses cheveux brun lui tombait sur les épaule. Diégo était hanté par un démon qui se cacher dans son ombre. Il ne pouvait pas le chassé, pas sans débarrassé, un exorciste posséder, un comble.

— Qu'est ce qui t'arrive? demanda Diego. Quelqu'un est mort ?

— Pire, je l'ai ressucité, répliqua Ysaline entre deux sanglot.

L'exorciste comprit que ce n'était pas vraiment le moment de chercher des explication. Il se leva et aida madame Aderkani à prépéré du thé. Il la renvoya dans le salon pendant qu'il se chargeait de tout.

Adélaïd s'approcha de son élève. Elle lui pris les mains pour être sure qu'elle n'avait pas rêver. Elle n'avait plus d'âme. Comment pouvait-elle être encore en vie dans ses conditions ? Elle était bien là. Mais plus complètement. Emputé d'une partie d'elle même, de sa magie. Ni morte - ni vivante. Perdu entre les deux.

— Je sui désoler ma petite banshee, tellement désoler, murmura Adélaïd en serrant Ysaline contre elle.

Les deux femme restèrent lover l'une contre l'autre jusqu'à ce que Diego revienne avec le thé et des gateau. Une fois qu'ils furent tous installer. Ysaline racconta toute l'histoire, la mort de Damien, sa résurection et leur malédiction.

— Mais qu'est ce qui t'es passé par le crane, souffla Adélaïd. Tu as consience de ce que cela implique.

— Je suis immortel ? répliqua Ysaline qui ne comprennait pas bien.

— Evidament que non, sinon les féés ne pourraot pas mourir.

— Je croyais qu'elle l'était ? réplica Diégo.

Adélaïd poussa un soupire. Elle sentait que ça allait être long.

— Les fée ne sont pas immortel, d'ailleur aucune créature n'est imortelle, elles sont éternel, comme les vampire en fait. Mais elles ont des âmes, comme les vampires d'ailleur.

— Je comprend rien du tout, grogna Ysaline.

— Mais qu'est ce que l'on vous apprend à l'école, l'histoire de la féérie ça vous parle ?

— J'ai beaucoup dormit durant ce court, avoua Diégo.

Adélaïd fit signe au l'exorciste de faire le service et attendit sa tace avant de commencer à parler. Ysaline bue une gorger brulante. Elle se sentit aussi tôt plus calme.

— Je vais grandement simplifier, pour faire vite, les fées que nous cotoyons aujourd'huis sont des tuathas, des fée doué d'âmes, cela est du au méllange qui s'est fait entre les humains et les fée au court des millénaires. C'est divers méllange on produit les surnaturelle que nous sommes, on dotté les fée d'âme et entraine que l'on trouve une magie lattente chez l'ensemble des humains. Mais avant les tuathas, il y avait une espèce féérique d'épouvue d'âme. Les fomoires. Ils ont pratiquement disparue aujourd'hui.

— Donc, je suis devenue une fomoire ? demanda Ysaline.

— Non, on ne le devient pas. On l'ai ou on ne l'ai pas. Tu avait une âme, mais sa perte te rapproche plus des fée que des humains, c'est certain. C'est sans doute cette part de féérie qui te permet d'être encore en vie.

— J'ai vraiment du mal à comprendre, repris Diégo. Concrètement c'est quoi. Je sais que les démons peuvent la poséder et la corromprenne. Si non ma famille serait au chomage.

Madame Ardakamie bue une gorger de tisane.

— Ce que nous appellons communément âme est une source d'énergie, contenant une partie de notre personnalité, de notre force vitale. Elle est présente en chaque chose vivante. Elle serait apparue au moment du big bang. Quoi qu'il en soit, il semblerait que chez les fée, l'ame n'est pas essentiel. La magie qui les entoure joue se role. Ce que l'on appel le mana. Il semblerait qu'elle puisse dans une source colective de magie, le mana. Ce qui expliquerait leur forme d'imortalité. Alors que nous humain avons une source définit en nous. Après la perte de ton âme tu as du te racconder au mana. Comme nous somme à proximité de la féérie tu es resté en vie.

— Donc je suis une fée, murmura Ysaline.

— Je crois bien qu'il va falloir que tu finisse par l'accepter ma petite Banshee, sourit Adélaïd.

Dehors la neige se mit à tomber.

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BRIXTIA | Livre II | l'Appel de l'AmarokWhere stories live. Discover now