Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.

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Lundi, 12 Janvier.

PDV ÉNORA

     Je me réveille, me sentant bien pour une fois. Je comprends vite d'où vient ce bien-être en sentant le bras de mon âme sœur autour de ma taille. J'essaie de me libérer, mais à chacun de mes mouvements, il resserre sa prise sur moi.

     Les habitudes n'ont pas changé.

     Je décide de rester tranquille, et de profiter pendant qu'il est encore endormi. Alors, je me tourne vers lui, et rapproche mon corps du sien pour profiter de sa chaleur. Je reste ainsi pendant quelques minutes, jusqu'à entendre sa voix.

Lorenzo : tu as l'air à l'aise. J'ai tort?

Moi : bonjour.

     Il me regarde tristement.

Moi : qu'est-ce qu'il y a?

Lorenzo : pas de petits surnoms?

Moi : ça va prendre du temps.

     Je me lève aisément, et vais dans la salle de bains sans plus d'attention pour lui. Je me brosse les dents, puis me déshabille avant d'entrer dans la cabine de douche.

     Ma douche prise, je me nettoie, puis enroule une serviette autour de mon corps, et une sur ma tête. Je sors de la salle de bains, et vais dans le dressing dans le plus grand des calmes sous le regard gourmand de mon âme sœur.

     Il doit être en manque, le pauvre.

     Je m'habille d'une robe col roulé longues manches en laine bleue, d'un collant noir et de bottines noires. Je laisse mes cheveux lâchés, puis sors du dressing. Je regarde l'heure sur mon portable et n'y vois que 5h50. Je descends, et vois Sylvie s'affairer à la cuisine.

Moi : bonjour Sylvie.

Sylvie : bonjour ma chère belle-fille.

     Je rougis en prenant place sur un tabouret haut en face de l'îlot.

Sylvie : comment te sens-tu?

Moi : bien mieux qu'avant, merci.

     Quelques minutes après, elle pose mon petit déjeuner devant moi, et je fais comme d'habitude. Quelques instants plus tard, Lorenzo nous rejoint ainsi que Harris, les deux prenant leur petit déjeuner ensemble tandis que Sylvie et moi discutons.

     Nous restons encore quelques heures avec mes beaux-parents, avant de nous en aller. Bien évidemment, avec Carène.

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     Lorsque nous pénétrons dans l'immeuble, Michelle, qui est la première à me repérer, me saute immédiatement dessus.

Michelle : tu es enfin revenue!

Moi : j'avais pas trop le choix. Vous me manquiez trop.

     Petit à petit, les loups viennent me souhaiter un bon retour parmi eux, quand l'un d'eux attire l'attention de tout le monde sur mon odeur.

Moi : qu'est-ce qu'elle a, mon odeur?

??? : elle a changé.

Lorenzo : elle attend un enfant, c'est normal.

     Des exclamations de surprise retentissent, très vite suivies par des félicitations ici et là. Après avoir remercié tout le monde, et avoir passé quelques temps avec eux, Michelle, mon âme sœur et moi, avec Carène dans les bras, prenons l'ascenseur en direction de notre étage. Lorsque nous y arrivons, je vois les silhouettes de trois personnes que je reconnais aussitôt.