his blood

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Ce n'est qu'après un long moment de douceur que je me jette enfin à l'eau et continue de les questionner.

-Alors euh... Pourquoi vous m'avez menez ici... Je veux dire... Qu'attendez-vous de moi au juste?

Cette question me taraude dans la tête depuis notre rencontre.

-Eh bien nous avons juste secouru un joli chaton qui n'était apparemment pas du tout là ou il devait être.

J'allais renchérir, non sûr d'avoir compris son allusion mais Aaron me coupa.

-Parle nous de toi Sira, tu ne sais à quel point tu nous intrigues.

-Moi aussi je veux en savoir plus sur vous...

Mon regard était encré dans celui d'Aaron, Elwan nous coupa dans cette échange en prenant parole.

-Et si tu nous parlais et qu'en échange nous te donnons les réponses que tu cherches ?

Cela me parait être un excellent compromis.

-Bien... alors que va t'il se passé maintenant ?

-Et bien tu vas entreprendre une vie sereine ou nous prendrons soin de toi.

Me répond Elwan en échangeant un regard complice avec son compagnon.

-C'est tout, vous n'allez pas...

-Pas quoi ?

Reprend Aaron, me saisissant le mentons pour ancrer son regard dans le mien.

-Mon sang...?

-Penses tu que nous somme comme ces suceurs de sang?

Susurre le rouge à mon oreille, me faisant légèrement rougir, je leur répond d'un regard hésitant, je ne les connais pas vraiment même s'ils m'ont sauvé, je ne sais qu'elles sont réellement leurs intentions envers moi.

Les deux homme se regarde brièvement et c'est Aaron qui prit la parole.

-Nous ne sommes pas des vampire mon ange, ton sang ne nous est d'aucune utilité et puis je ne pense pas que quiconque en survivrait.

-Vous... Vous n'êtes pas des vampires ?

Ce ne sont pas non plus des humains cela est sûr, mais que sont-ils donc?

Mon étonnement m'échappe m'attirant encore plus les regards des deux hommes.

-Tu es bien ignorant Sira.

Je lève les yeux vers Elwan, qui lui les avaient déjà posés sur moi.

Un petit silence s'installa, coupé par l'intrusion du même jeune homme que les garçons avait appeler ''Ilœm'', il avait les mains pleines de mets appétissants qui firent gronder mon estomac, cela fit rire les deux hommes, ce qui a aussi pour effet de me faire monter le rouge aux joues.

Le jeune homme déposa les mets sur la table basse et s'abaissa vers Aaron qui lui glisse des mots indéchiffrables à l'oreille, puis reparti aussi rapidement.

-Nous allons t'expliquer comment notre monde marche ne t'en fais pas, quand à nous, nous sommes d'autre créature que ceux que tu as côtoyé toute ta vie, Sira ce monde regorge d'êtres extraordinaires et plus étonnants les uns que les autres.

Aaron me caressa délicatement la joue du bout de ses délicats doigts, son compère reprit.

-Vois-tu je fais parti de la classe des démons, je suis un incube, là aussi il y a plusieurs groupes d'individus qui portent le même nom, nous nous différons de part notre physique ainsi que ce dont nous nous nourrissons, il existe des incubes qui se nourrissent de la force vital d'un être vivant, du désire sexuelle, de leur fourberie et de la rancœur et enfin ceux qui se nourrissent de la douleur, physique ou psychologique de l'être, je fais partie de cette case là.

Bien plus étonné par le fait qu'il se nourrisse d'un sentiment que par les information qu'il ma apporté je fixe mon regard dans le sien, une question me reste en tête, je me triture automatiquement la lèvre inférieur, me retenant de l'assiégé de questions futiles ou idiotes.

-Ne te retiens pas, il ne se fâchera pas si tu lui poses des questions indiscrètes.

Me pousse Aaron à ma gauche, j'ose un regard dans sa direction, lui m'en rend un qui se veut encourageant, je me lance donc.

-Co-comment ça marche, est-ce que ça fait mal ?

Après tout c'est de la douleur dont nous parlons, cela doit bien faire mal de s'en nourrir autant pour lui que pour la personne qui souffre à l'origine.

-Aucunement mon doux, cela procure même un effet aphrodisiaque de plus une fois la douleur retirée, le sujet ne la ressent plus.

A sa phrase mon visage rougit de plus belle, aphrodisiaque dit-il...

-Elwan a la chance de travailler comme Thæmo, cela lui offre la satisfaction de se nourrir en plus d'aider les habitants de la cité.

Encore ce mot... Je laisse apparenter une moue boudeuse à la fin de sa phrase, heureusement les deux hommes le remarque.

-Thæmo veut dire médecin.

M'affirme ce dernier.

Enfin ! Je pensais que jamais je n'aurais la traduction.

-Je vois et... Cet effet aphrodisiaque dont vous parliez, le faîtes vous subir à tous vos patients ?

J'avais parlé sans réfléchir, prenant conscience de ce que je venais de dire je m'agita dans tout les sens de gêne.

L'étonnement passa sur leur visage et au lieu de rire de mes enfantillages, tous deux se rembrunis.
Ils se collèrent plus à moi qu'ils ne l'étaient déjà et Elwan me chuchota d'une voix dure:

-Pourquoi me vouvois-tu ?Pourquoi refuses-tu de te rapprocher de nous alors que nous faisons tout pour que tu te sentes bien à nos côtés, pourquoi diable ne cesses-tu pas ne penser que ta situation n'est que temporaire ?!

Levant les yeux sur lui, étonné du virement de situation, je vis dans ses pupilles pourpres une lueur inconnue s'y refléter, un sentiment de mal-être et de regret, fit place en moi, je me sentit soudain désolé et obligé de le faire savoir, mais quand j'allais pour l'exprimé aucun mot ne sorti de ma bouche, les lèvres scellées, mes yeux croisèrent les siens, sans pouvoir m'en empêcher, le sentiment de mal-être se renfrogna quand Elwan grogna de mon geste et se détourna de moi le regard dur.

La froideur que je ressenti quand Aaron fit de même que son partenaire, était la même que celle qui m'entourait quelques heures plus tôt, à mon réveil dans cette cage.

Ils se levèrent tous deux, me glissant quand même des regards doux, le noiraud me tendit la main, m'aidant à me lever.

-Allons, nous ferons mieux de nous coucher, il se fait tard et je penses pouvoir assurément dire que nous somme tous épuisés.

Je le suivais vers l'une des deux arches présentent dans la pièce, qui menait à une autre, tandis que son compère restait dans la pièce principale, étant donc le salon.

-Je ne te le dirais qu'une fois Sira, t'a place et au prés de nous, ne pense pas pouvoir vivre loin d'ici... Nous ferons tout pour te le faire comprendre.

Sur ses mots il fit volte-face et se dirigea quand à lui vers l'arche opposée.

Aaron et moi venions d'entrer dans une nouvelle pièce, se confirmant être une salle d'eau et quelle salle d'eau !

Au centre de l'espace ce tenait, creusé, un bassin rempli d'eau d'où émanait de la vapeur, ainsi qu'une délicieuse odeur boisée, sur l'un des côtés ce tenait un meuble d'un blanc immaculé sur lequel reposait divers flacons de couleurs et de tailles différentes. Face à nous, derrière le basin deux portes fermées argumentaient l'espace, de l'autre coté reposait des plans de plante de variétées inconnues, mais terriblement belle. À cela s'ajoutait une lumière claire et tamisée, le bruit de l'eau coulant d'un contenant placé sur le rebord du basin donnait à ce lieu un aspect apaisant que rien ne me donnait envie de le quitter.

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Correctrice: naoagathe
A suivre