CHAPITRE IV

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Hum que c’est doux, ça sent bon. Trop bon. Je m’étire puis roule sur le côté, et ouvre enfin les yeux.

-Aïe ! Aïe ! Aïe !

Quelle douleur ! What ? C’est quoi ce rêve ? Je suis dans une immense chambre toute blanche, les rideaux, la peinture, le lit si doux, même le magnifique petit bureau au coin à droite. C’est impossible, mon studio ne fait même la taille de cette chambre, donc je dois surement être morte, le monstre a dû me tuer. Le monstre ? Je ferme les yeux pour me souvenir de ce qui s’est passé pour que je me retrouve au paradis, et les images me reviennent en mémoire.

FLASH BACK

-COURONSSS ! cria la fille.

Nous nous mettons à courir ruelle après ruelle sans pouvoir semer le monstre, essoufflées nous nous cachons derrière un buisson.

-Mais qu’est qui vous a pris de provoquer un tel monstre ? Murmurais-je à la fille.

-Une longue histoire mais sachez que c’est une métaphore donc si on arrive à le faire se retransformer je pourrai l’assommer.

-Et vous compter faire comment  pour qu’il se retransforme ?

-Bah c’est simple vous attirez son attention pendant que je fais le reste.
-Vous êtes sûr ?

-Weih attirez juste son attention, c’est tout.

On se prépare et je sortis de notre cachette.

-Hey vous ! Le monstre, oui vous venez par ici.

-AHHHH ! Vous êtes bien courageuse, est-ce la magie qui coule dans vos veine, dit-il d’une voix encore plus horrible.

-Non… mais je… je me disais que… si… si… vous pouvez reprendre une apparence normale on pourrait peut-être parler de façon… civilisée.

Le tremblement de ma voix pourrait réveiller un mort, je n’avais pas remarqué qu’il couler de la bave de sa gueule, c’est toxique. Et je ne cessais de jeter des coups d’œil vers le buisson pour voir où en est cette inconnue.

-Je vous pardonne de vous être mêler d’une histoire qui ne vous concerne pas, partez avant que je ne change d’avis et…

Sans blague il me donne un coup de poing qui résonne encore dans mes oreilles alors que je ne lui ai rien fait, et c’est à lui de me pardonner.

 La femme lui saute dessus avec une force de moustique pas possible, et le monstre l’éjecte sans difficultés. Il se dirige vers la jeune femme, qui a du mal à se relever à cause de la chute, arrivé à sa hauteur il soulève son pied, avec l’intention de l’écraser.
Il faut que je fasse quelque chose il va la piétiner comme une vulgaire mouche.

Je croise donc les bras au niveau de ma poitrine pour faire appel au vent frais de la nuit, qui s’élève peu à peu. En temps normal, il ne me suffit pas de tous ces mouvements pour manipuler le vent, juste de la concentration et le tour est joué, mais ces derniers temps je n’ai pas beaucoup d’énergie donc ce que je m’apprête à faire peut être dangereux pour moi. Mais aux grands maux les grands remèdes.
Je décroise les bras, attirant l’attention du monstre, et propulse le vent vers ce dernier. Celui-ci fut violemment projeté en arrière.

Je coure donc rapidement le rejoindre afin de lui priver de son pouvoir de métaphore.

FIN FLASH BACK

La douleur de ma blessure est encore vive, et je ne sais toujours pas comment je me suis faite cette blessure à l’épaule, ni comment  j’ai fait pour me réveiller dans une chambre toute blanche. Mais au moins une chose est claire je ne suis pas morte, donc cette chambre, belle et confortable malgré le fait que tout est blanc, est réelle. Bon faut que je me bouge de là car si je suis kidnappée, je dois vite trouver un moyen de m’échapper car je n’ai pas de rançon à verser à part ma vie.

LES LIENS DE L'AMEWhere stories live. Discover now