chapitre 2

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   Quand je me suis réveillée, j'étais à l'infirmerie. J'ai remarqué que je n'avais plus aucune blessure et que mes vêtements étaient tachés de sang. Je me suis demandée si ce qui s'était passé ne pouvait être qu'un rêve, que je m'était juste cognée et retrouvée à l'infirmerie; mais à la vue de mes vêtements, j'en ai donc déduit que c'était la réalité.

J'entendis des pas s'approcher et je vis que c'était l'infirmière. Elle vint vérifier si j'allais bien en me faisant quelques petits examens, puis j'ai pu sortir. Mais juste avant d'avoir put franchir la porte, l'infirmière me charia un peu sur la personne qui était venue me déposer et me donna un sweat shirt noir un peu trop grand pour moi, me disant que c'était la personne qui m'avait déposé qui voulait que je le porte pour cacher les taches de sang. Elle ne me dit rien d'autre et entra dans son bureau. J'ai alors regardé le vêtement et pensa à Sasuke. J'étais sûr que c'était lui que j'avais vu et que je ne délirais pas!! Je l'ai alors enfilé et suis sortie de l'infirmerie.

Il se faisait déjà un peu tard. Je déambulais d'abords un peu dans le lycée avant d'y sortir. Dû à l'heure il ne restait que quelques professeurs, des surveillants, des élèves qui faisaient des rattrapages et ceux qui sont dans les clubs. Lorsque que je fus dehors je me dirigeais directement vers mon quartier à pieds. Lors du trajet, j'avais l'impression d'être observée, suivie, ce qui me gêna beaucoup. Mais à chaque fois que je me retournais, il n'y avait personne. J'ai commencé à avoir peur et me suis précipitée à la maison où dès mon arrivée, je me suis lavée puis suis allée directement me coucher avec seulement le sweat qui fallait l'avouer avait une odeur apaisante, et des sous-vêtements.

Le lendemain au lycée, lors de mon entrée, les gens me regardaient bizarrement. J'ai alors mis leurs regards sur le compte de ma tentative de suicide ratée et ne m'en formalisa guère. Le plus bizarre fut que je passai une journée très calme, personne ne vint m'embêter; je n'ai même pas entendu des insultes à mon égard, ce qui était encore plus flippant...

Ce jour fut l'un des tournants de ma vie, et même si à la maison c'était un vrai calvaire, je savais qu'au lycée je serai tranquille! ! C'est aussi depuis ce jour que le comportement de Sasuke changea à mon égard. J'avais toujours l'impression qu'il me surveillait, que je pouvais sentir son odeur à distance, odeur qui était très similaire à celle du sweat. Je m'étais alors éloignée de lui et j'eu beaucoup de chance car les vacances de fin d'année sont vite venues!! J'avais cru qu'il allait oublier mais je m'étais bel et bien trompée vue ce qui se passe aujourd'hui même, à l'instant, entre nous.

J'aurai tellement voulu que cet instant dure éternellement mais Sasuke rompit le contact quand les grilles du lycée s' ouvrirent. Il avait tourné la tête et pénétré dans le bahut en compagnie de ses amis. Je sentis au fond de moi comme un froid qui s'emparait de mon coeur, cela, dû surement à ce que j'éprouvais pour lui. J'étais sur que c'était lui qui m'avait sauvé mais je me demande encore bien pourquoi?

Lorsque je sortis de mes pensés, je me dirigeais moi aussi dans l'enceinte du lycée, directement vers le tableau de répartition des classes. Ensuite je suis allée écouter le discour du proviseur mais je ne m'y attarde pas trop car étant en dernière année je le connaissais déjà assez. Je partis alors dans ma classe en ne manquant pas d'abord de faire un petit saut à mon nouveau casier. Sur mon chemin je croisais la bande des poufs qui évitait de me regarder. J'étais trop contente même si j'évitais moi aussi de les regarder. J'allais enfin passer une année complète sans problèmes!!!! (Enfin je l'espère)...

Je m'approchais enfin de ma classe, j'allais pouvoir poser mon derrière sur un banc et m'asseoir!!

Au moment où je voulais ouvrir la porte, une main m'attrapa fermement le poignet et me poussa à l'arrière. Sur le coup de la surprise je perdis l'équilibre et tomba sur mon derrière. Quand je relevais la tête, je vis un groupe de cinq garçons que je n'avais jamais vu auparavant. Leurs regards étaient menaçants, j'en tremblais même un peu. Il n'y avait personne dans le couloir ce qui intensifiait ma peur. L'un deux, surement le leader, se baissa à ma hauteur et me chuchota à l'oreille quelque chose qui me glaça le sang.

l'éternité sans toi c'est comme mourir à petit feuWhere stories live. Discover now