Mangeur d'étreintes

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Qu'importe l'arrogance

Des rimes plates

Sous ma mine créole,

Qu'elles m'écrasent

Ou m'avalent,

Donnez-moi comme

Déssert de la boue

À denture oblique.

Qu'importe l'excès

Des déluges

Sur mon cœur débridé,

Qu'ils m'étouffent

Ou me rincent,

Offrez-moi comme

Posthume

Une cagoule

Qui raisonne.

Qu'importe l'épée

Qui transperce

Ma poitrine

À minuit

Avant l'aube,

Prenez-la!

Choyez-la!

Ne suis-je

Que cadavre.


Le combat des vocablesWhere stories live. Discover now