Qu'importe l'arrogance
Des rimes plates
Sous ma mine créole,
Qu'elles m'écrasent
Ou m'avalent,
Donnez-moi comme
Déssert de la boue
À denture oblique.
Qu'importe l'excès
Des déluges
Sur mon cœur débridé,
Qu'ils m'étouffent
Ou me rincent,
Offrez-moi comme
Posthume
Une cagoule
Qui raisonne.
Qu'importe l'épée
Qui transperce
Ma poitrine
À minuit
Avant l'aube,
Prenez-la!
Choyez-la!
Ne suis-je
Que cadavre.
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Le combat des vocables
PoetryJe me cache tous les jours Dans un stylo hermétique, Car les mots me chassent Depuis des lustres déjà. Oui, les mots m'ont pris Pour cible. Ils n'oublieront pas De laisser sur leur passage Des étoiles glissantes Et aggressives. C'est pourquoi j...